 |  |
 |  |
 |
Création : Marcelly (1910 à la Gaîté-Rochechouart) - reprise : Elval - Paroles : Georges Millandy - Musique : Laurine Nicoli - Éditeur : E. Lacroix - Paris (1910)
Serait-il vrai, ma petite maîtresse
Tu songerais à me quitter ?
Tu ne crois plus, méchante, à ma tendresse
Tu t’es promis de m’oublier
C’est moi, dis-tu, qui cause ta détresse
Et c’est pour moi que l’on te voit pleurer
{Refrain :}
Hé quoi ! Mimi, quelle est cette folie
Peux-tu douter de mon amour ?
Je resterais l'âme à jamais meurtrie
Si tu devais partir un jour
Je t’ai trompée, dis-tu. Quoi, ma pauvrette
Voilà d'où vient tout ton chagrin
Mais ce n’était qu’une simple amourette
Un jour d’oubli, sans lendemain
Le cœur s'égare et vite le regrette
Le désir passe et s'efface au matin
{Refrain :}
Non, non, Mimi, près des autres maîtresses
Je n’ai jamais le vrai bonheur
J’ai pu donner mes baisers, mes caresses
Je n’ai jamais donné mon cœur
Ah ! crois-le bien, je t’aime plus encore
Depuis ma folle trahison
Écoute bien, c’est l’amour qui t’implore
Et te demande ton pardon
Pourquoi, pourquoi quand tous deux on s’adore
Se quereller et parler d’abandon ?
{Refrain :}
Allons, Mimi, plus de vaines alarmes
Ils sont trop courts, les jours heureux
D'un doux serment je veux chasser tes larmes
Et d'un baiser sécher tes yeux