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Titre : | Le trottoir de l'Exposition |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Rimbault, Eugène ; Beretta, Raphaël ; Rimbault, Eugène ; de Féraudy, Maurice |
Interprète(s) : | Polin [Pierre Paul Marsalès] |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 3781 |
Numéro de matrice : | (rien) |
Instruments : | piano acc. |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | faible |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 05-01-2003 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Une visite à l'exposition universelle de 1900 : le trottoir roulant. Mention sous la boîte : 'écouteuse 73' |
Texte du contenu : | Le trottoir de l'Exposition
Création : Polin (1900) - reprise Vanyll - Paroles : Eugène Rimbault, Maurice de Feraudy - Musique : Eugène Rimbault, Raphaël Beretta - Éditeur : Au Répertoire Moderne Polin sur Berliners' Gramophone Comme j'avais afin d' faire la noce [anonyme : Comme j'avais afin de me distraire] De l'argent pis une permission Je m' dis "J' m'en va m' payer une bosse En allant voir l'Exposition" J'arrive donc à Paris d' la sorte Et je m' présente de bon matin Avec un ticket à la porte Et on m'introduit dans l' machin Je suis l' monde, car y avait presse Et j'arrive au bout d'un moment D'vant un truc qui marchait sans cesse Et qu'on appelait le "tortoir" roulant Dessus y avait un tas d' convives Je m' dis "Bon Dieu, où c'est qu' ça va ? J'aperçois pas d' locomotive Qu'est-c'est qui peut traîner tout ça ?" Je m' dis "Moi aussi faut qu' j'assiste Au p'tit voyage, allons-y donc" Je paye ma place au buraliste Et je pose le pied sans façon Mais j' perds l'équilibre, nom d'une pomme ! Et j' tombe l' derrière sul' trottoir Un agent m' dit "Levez-vous, jeune homme Ici, c'est défendu d' s'asseoir" Ah, bien, bien, je me r'lève et je r'garde c' qui s' passe Comme on filait d'vant les maisons Mes voisins trouvaient ça cocasse D' voir dedans les habitations Ah, on y voyait des femmes de chambre Qui nettoyaient leurs vases de nuit "Ah ben, j' dis, pour voir des pots d' chambre J'avais pas besoin d' quitter l' pays" "Tiens, v'là les Nations !" qu'on s'écrie "C'est l' Portugal là-bas dans l' fond !" Et puis après c'est l'Italie Oh, c' que ça va vite, nom de nom ! Si on voit l'Italie en somme On verra p't-être Rome en passant Et alors, si on passe à Rome On va voir le pape, c'est épatant !" Mais pas du tout, voilà qu'on r'passe D'vant les maisons et les logements Au bout d' trois heures je dis "Ça m' lasse Il s'arrête donc pas, l' fourniment ?" J' descendrais bien sans plus d' manières Mais ça s'ra l' même coup qu' pour monter Si jamais je r'tombe sul' derrière J' vais encore me faire engueuler ! On est r'passé deux cents fois d' suite D'vant l'Italie et les maisons Je m' dis "Ah, vrai, ça finit pas vite J'ai l'estomac dans les talons Puis j'ai d' la fatigue plein les membres Ensuite j'éprouve un p'tit besoin Les bobonnes qu'essuient les pots d' chambre F'raient rud'ment bien d' m'en prêter un Enfin lassé d' faire la navette J' saute du truc, mais bon Dieu d'outil ! V'là de c' coup-ci que j' pique une tête Oui, mais là les agents i' m'ont rien dit, non Aussi maintenant j' connais l'affaire Si jamais j' devais y r'tourner J' sais qu' faut pas tomber sul' derrière Sans ça on s' fait bien engueuler [anonyme : Mais on a le droit d' se casser le nez] |
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