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Titre : | Le frotteur de la colonelle |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Delormel, Lucien ; Rimbault, Eugène ; Poncin, Eugène |
Interprète(s) : | Polin [Pierre Paul Marsalès] |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 3793 |
Numéro de matrice : | 17051 |
Instruments : | piano acc. |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | Exc+, quelques taches |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 31-12-2009 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Le frotteur de la colonelle
Création : Polin (1895 à la Scala) Je suis l’ frotteur de la colonelle Je rencontre l’autre jour sa bonne chez elle Qui me dit : V’nez-vous pour moi, mon garçon ? J’ lui réponds : Non, non, non Ah ! j’ croyais, qu’elle m’ dit parce qu’y a mon frère Qui dans votre même corps se trouve militaire Vous l’ connaissez p’t-être, il s’appelle Rouffion J’ lui réponds : Non, non, non Ah ! y a pas d’ bon Dieu, vous devez l’ connaître Et pour lui j’ voudrais vous donner une lettre Est-ce que vous r’fus’rez d’ faire la commission ? J’ lui réponds : Non, non, non Alors elle me fait monter au sixième Tout à coup, voilà qu’elle me dit : J’ vous aime J’ai vu qu’ vous deviez être folichon J’ lui réponds : Non, non, non Dessus mes genoux v’là qu’elle vient s’assire Et en m’ caressant elle se met à m’ dire : Tu d’vrais entamer la conversation J’ lui réponds : Non, non, non Comme la p’tite bobonne s’était dégrafée Elle me dit : La place est bien fortifiée Jette donc un regard en haut des bastions [variante Pathé : Jette donc un coup d’œil en haut des bastions] J’ lui réponds : Non, non, non Ah ! vrai, qu’elle s’écrie : T’es rien d’ la campagne Si tu f’sais la guerre en pays d’ montagne Tu saurais pas faire l’attaque des mamelons J’ lui réponds : Non, non, non Enfin j’ m’enhardis et puis je l’embrasse Un instant après elle m’ dit avec grâce : Ça t’ennuierait-y si nous r’commencions ? J’ lui réponds : Non, non, non Mais v’là qu’ tout à coup à la porte on frappe Elle me dit : C’est sûr l’ colonel qui tape Veux-tu qu’ j’aille ouvrir, mon p’tit Laridon ? J’ lui réponds : Non, non, non Comme je n’ bougeais pas d’auprès d’ la d’moiselle L’ colonel s’écrie en frappant d’ plus belle : Est-ce qu’y a quelqu’un, sacré nom de nom ? J’ lui réponds : Non, non, non Bref, il rentre et m’ dit : C’est toi, Laridelle J’ t’avais dit d’ frotter chez la colonelle Et j’ parie qu’ tu viens de frotter ici J’ lui réponds : Oui, oui, oui |
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