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Titre : | Ousqu'est Saint-Nazaire? [Où qu'est Saint-Nazaire?] |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Courtois, Paul ; Trébitsch, Alexandre |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Phonographe populaire - Pathé |
Numéro de catalogue : | 1970 |
Instruments : | piano acc. |
Couleur de la pâte : | marron |
État : | Exc+, moisi au début |
Vitesse (tours/minute) : | 139 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 04-01-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Charlus chante ici en anonyme |
Texte du contenu : | Ousqu'est Saint-Nazaire
Création : Kam-Hill au Café de l'Horloge (1893) - sous-titré Fumisterie militaire Reprises : Delphin (1893), Perrier (1893), Maréchal (1898), Mme Rollini (circa 1898), Henri Léoni (1899), Bravo (1899), Grisard (1903), Albert Caudieux (1910), Charlus, Joanyd (1929) Paroles : Alexandre Trébitsch - Musique : Paul Courtois - Éditeur : Puigellier et Bassereau - Paris (1893) La partition : Devant le Régiment Le Caporal Sapeur Marchait peu crânement Ses yeux versaient un pleur. Car on quittait Pont-à-Mousson Et l’on devait, nom d’un pompon ! Pour arriver à Saint-Nazaire, Ne pas s’tromper d’itinéraire. Y avait deux mois pleins, Que par tous les ch’mins L’Régiment, Haletant, Suivait l’sapeur en rageant, L’Colonel furieux Faisait les gros yeux En grognant : Avec cette andouille-là ! Jamais le Régiment n’arrivera. {Refrain :} – Ousqu’est Saint-Nazaire ? Disaient les troupiers Éreintés ; C’est p’t-être plus loin qu’l’Angleterre Le pôle Nord, le cap Gris-Nez Sacredié ! Ousqu’est Saint-Nazaire ? Répétait l’écho Rigolo. C’est pour sûr au bout d’la terre En Chine ou bien au Congo Chez la Reine Indigo. Le Caporal Sapeur Commençait à lâcher, Quand il voit, ô bonheur ! Des belles filles s’approcher Qui lui dirent : – Monsieur le soldat, Pourquoi vous mettre en cet état ? – C’est, répondit le pauvre hère, Que j’peux pas trouver Saint-Nazaire. – N’vous tourmentez pas, Emboîtez-nous l’pas Sans façon Mon mignon S’écrièrent les p’tits tendrons. Sur son ch’val fourbu L’Colonel ému R’dressant l’nez très fort, disait : Nom de d’là ! J’ai l’cœur qui fait toc, mais c’est pas tout ça : {Refrain :} – Ousqu’est Saint-Nazaire ? Est-ce encor bien loin, Blague dans l’coin ! Les poulettes font mon affaire, Et j’voudrais bien m’arrêter Pour causer. – Ousqu’est Saint-Nazaire ? Répétait l’écho Rigolo. À la guerre comme à la guerre ! Et guidés par les amours On avançait toujours. Les p’tites au Colonel Dirent : Pour trouver l’chemin, V’nez dans notre Castel, On cherch’ra su’ l’bottin. Chez elles, alors, sans s’faire prier, L’régiment entra tout entier. Et comme elles f’saient pas la Sophie Elles montrèrent leur… géographie. Les braves troupiers L’œil écarquillé Tous hélas ! Comme Jonas Fourraient leur nez dans l’Atlas. Quand la nuit tomba Tout l’monde se coucha Et l’on entendit à chaque moment Des voix qui disaient, sans doute en rêvant : {Refrain :} – Ousqu’est Saint-Nazaire ? Tiens ! c’est par ici, Sapristi ! Il y a pas en Angleterre Un p’tit coin plus enchanteur Ô bonheur ! – Ousqu’est Saint-Nazaire ? Répétait l’écho Rigolo. Et l’plus amusant d’l’affaire C’est qu’l’on n’sait pas actuellement C’qu’est d’venu l’Régiment. |
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