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Création : ? - reprises : Victor Capoul, Prévost, Edwart, Weber
Paroles : Émile Klanko - Musique : Léopold de Wenzel - Éditeur : T. Michaëlis, Paris [1878]
Je suivais tout péniblement
Le chemin qu'ici Dieu nous trace
Que m'importait à moi vraiment
D'être riche ou pauvre à besace !
Je marchais sans compter mes pas,
J'allais tout droit au bout du monde
Rien ne me tentait ici-bas
Sur la pauvre machine ronde
Je ne croyais pas à l'amour
Je ne croyais plus à la femme
Mon cœur était mort en un jour
Emportant avec lui mon âme
Mais je te vis, et ta beauté divine
Ton doux regard, tout un je ne sais quoi
Ton cou de cygne ou ta lèvre mutine
Enfin, toi, toi, tu m'as pris tout moi !
Je crois en Dieu puisqu'il t'a mis sur terre
Tu viens du ciel, ne me le cache pas !
Ange mignon ! écoute ma prière
Approche-toi, je veux parler tout bas !
Veux-tu ? Veux-tu ?