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Création : Carmen Vildez - reprises : Noriac, Villers, Georges Elval
Paroles : Georges Sibre - Musique : Francis Popy - Éditeur : Gaston Andrieu - Paris (1908)
Dès le matin, lorsque la nuit s’achève
Et que le jour paraît à l’Orient
L’immense ville en secouant son rêve
Jette aux cieux clairs un bonjour triomphant
Un bruit léger seul trouble le silence
Puis il grandit, s’étend, devient rumeur
C’est de Paris le réveil qui commence
Le soleil luit, debout, gai travailleur !
{Refrain :}
C’est Paris ! c’est Paris !
C’est Paris qui sourit
C’est Paris, c’est Paris qui s’éveille
L’astre du jour grandit
Dans une aube vermeille
C’est Paris qui sourit
C’est Paris, oublieux de la veille
Par des chants et des cris
Paris s’éveille
Dans l’atelier carillonne l’enclume
Les magasins s’animent brusquement
Savants, penseurs, esclaves de la plume
Travaillent tous avec acharnement
Chacun produit par son intelligence
L’énorme ruche est en activité
Par son effort, affirmant sa puissance
Son énergie et sa vitalité
{Refrain :}
C’est Paris ! c’est Paris !
C’est Paris qui produit
C’est Paris, c’est Paris qui travaille
À la tâche il gémit
Dans un bruit de bataille
C’est Paris qui produit
C’est Paris, jetant loin sa semaille
Sous l’astre qui grandit
Paris travaille
Dans les cafés, sous la blanche lumière
Sur les trottoirs écrasés de badauds
Au bal public, partout, à la barrière
C’est la folie agitant ses grelots
C’est aussi l’heure où l’amoureuse étreinte
Cherche dans l’ombre un nid pour se blottir
Bruits de baisers sur une valse éteinte
Chants radieux d’amour et de plaisir
{Refrain :}
C’est Paris ! c’est Paris !
C’est Paris qui frémit
C’est Paris, c’est Paris qui s’amuse
Au plaisir endormi
Ouvrant sa large écluse
C’est Paris qui frémit
Préparant jusqu’à l’aube vermeille
Au monde entier surpris
Mille merveilles