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Titre :Les Cloches de Corneville ; en 16 disques ; 05 dans ma mystérieuse histoire
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Planquette, Robert ; Clairville [Louis-François-Marie Nicolaïe] ; Gabet, Charles
Interprète(s) :Brothier, Yvonne
Genre :Opéra-comique
Fichier audio :
Photo(s) :
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Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Gramophone LVM
Numéro de double-face :K860
Numéro de catalogue :233104
Numéro de matrice :s21191u
Date de l'enregistrement :1920-03-01
Vitesse (tours/minute) :80
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :02-05-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-joint.
Texte du contenu :Les cloches de Corneville ; dans ma mystérieuse histoire

Création : Juliette Simon-Girard dans le rôle de Serpolette (1877 au Théâtre des Folies-Dramatiques) - Paroles : Clairville, Charles Gabet - Musique : Jules Massenet - Éditeur : C. Joubert, Paris


SERPOLETTE

Dans ma mystérieuse histoire.
Tout me paraît surnaturel.
Et, d'abord, il serait à croire
Que j’ suis vraiment tombée du ciel,
J’avais deux ou trois jours à peine
Et, gentiment, je sommeillais.
Quand le pèr’ Gaspard, dans la plaine,
Me trouva sur des serpolets.
Sans doute, il pensa, je 1’ présume,
Que j’étais la fille d’un roi ;
Mais, comme je n’avais pas d' costume,
Je n’avais pas d’ papiers sur moi.
À défaut d’acte de naissance,
Sur mon pays, sur mes parents,
J’ n’avais pas assez d’ connaissance
Pour lui donner des renseign’ments.
Mais 1’ père Gaspard, qui n’est pas bête,
Sans savoir comment que j’ m’app’lais,
M’app’la tout bonnement Serpolette,
Vu qu’ j’étais sur des serpolets.
Mais je me figure sans cesse,
Depuis que j’ai l’âge de raison,
Que je suis la fille d'une princesse
Et qu’on m’a volé mon blason.

Je vois des traîtres qui s’apprêtent
À m’enlever de mon palais,
Des conspirateurs qui me jettent
Sur mes parrains les serpolets.
Bref ! je n’ suis rien mais je suppose
Que j’ suis quelqu’un. — À mon avis,
La preuv’ même que j’ puis êt’ quèqu’ chose
C’est qu’ je n’ sais pas du tout c’ que j' suis.
Tout le monde doit reconnaître
Qu’on n’ pouss’ pas tout seul ici-bas,
Et qu’ n’étant pas c’ que j’ parais être
J’ puis être tout c’ que je n’ suis pas.



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