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Titre :Les Cloches de Corneville ; en 16 disques ; 32 pour ce trésor
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Planquette, Robert ; Clairville [Louis-François-Marie Nicolaïe] ; Gabet, Charles
Interprète(s) :Brothier, Yvonne ; Baugé ; De Creus, Eugène ; Elain
Genre :Opéra-comique
Fichier audio :
Photo(s) :
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Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Gramophone LVM
Numéro de double-face :K873
Numéro de catalogue :234076
Numéro de matrice :s21321u
Date de l'enregistrement :1920-04-19
Instruments :choeurs acc.
Vitesse (tours/minute) :80
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :02-05-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-joint.
Texte du contenu :Les cloches de Corneville ; pour ce trésor

Création : 1877 au Théâtre des Folies-Dramatiques - Paroles : Clairville, Charles Gabet - Musique : Jules Massenet - Éditeur : C. Joubert, Paris


HENRI
Pour ce trésor que tu nous abandonnes.
Te pardonner !… je donnerais cent fois
La fortune que tu me dois
Pour le trésor que tu me donnes.

SERPOLETTE
Je n’ suis plus vicomtesse, ni marquise, ni baronne,
Et j’ n’appartiens plus à personne.

LE BAILLI
À personne qu’aux serpolets.

GERMAINE
Reste avec moi, ne me quitte jamais.

SERPOLETTE
Comme servante ?

GERMAINE
Comme amie.

GRENICHEUX
Tiens, si j’étais d' la compagnie…

GASPARD
Ah ! les cloches ! sans frayeur
Je les entends avec bonheur.

HENRI
À ce fantastique domaine,
Hélas ! depuis longtemps déjà,
Il manquait une châtelaine :
La châtelaine, la voilà.

TOUS
Vive la châtelaine !
Et vive Monseigneur !

GRENICHEUX
Tu n’as plus rien, mais t’es gentille,
Je t'offre ma main et mon cœur.

SERPOLETTE
Merci, merci, j’aime mieux rester fille.

GERMAINE
Si je suis vraiment dame et châtelaine,
Il faut oublier vos anciennes terreurs.
Car, dès aujourd’hui, l’heureuse Germaine
Du nouveau château, veut faire les honneurs.
Écoutez bien tous, le carillon sonne,
C’est au vieux château qu’on veut me ramener.
Et pour mon bonheur, quand il carillonne,
Ne l’empêchez pas de carillonner.
Ne l’empêchez pas de carillonner.

TOUS
Ne l'empêchez pas de carillonner.
Digue, digue, digue, digue, digue don,
Sonne, sonne, sonne
Sonne, sonne donc
Digue, digue, digue, digue, digue don,
Sonne, sonne, sonne donc
Joyeux carillon !



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