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Titre : | Je suis myope |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Henri Piccolini ; Lucien Plébus |
Interprète(s) : | Constantin |
Genre : | Café-concert : rieur |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir étiquette noire (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 3698 |
Numéro de catalogue : | 201630-1 |
Numéro de matrice : | 9 |
Vitesse (tours/minute) : | 80 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 03-05-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Je suis myope
Malgré mes deux yeux en amande Un cadeau de mes bons parents Quand je sors, toujours j'appréhende Un tas d' petits inconvénients C'est pourquoi, comme je suis pratique Et qu'il faut se précautionner Pour demain soir, c'est véridique Je vais faire l'achat d'un pince-nez Car sans binocle, nom d'un chien C'est embêtant, je n' vois plus rien Lorsque sans pince-nez j' prends mes repas, ha ha ha… Je m' colle le nez dans tous les plats, ha ha ha… Un soir, avant d ' me mettre au lit, hi hi hi hi hi hi J'ai mis l' pied dans mon vase de nuit, ha ha ha ha ha ha… Je m' suis gondolé toute la nuit, hi hi hi… C'est amusant, la myopie, hi hi hi… Chez ma cousine, à la campagne Invité à chaque saison Ayant trop sifflé de champagne Je m'endormis sur le gazon Soudain quelque chose me réveille Je sens des baisers sur la joue Sur la bouche et sur les oreilles Ça m' donnait des frissons partout Je m' dis : C'est cousine qu'a l' béguin Sapristi ! comme elle embrasse bien Lorsque j' crus la t'nir dans mes bras, ha ha ha… Grands dieux, j'en suis resté baba, ha ha ha… Ce qui me donnait le frisson, ha ha ha… C'était la langue d'un p'tit cochon, ha ha ha… Et dire qu' j'ai failli l'appeler Ma chérie, hi hi hi… C'est amusant, la myopie, hi hi hi… Comme je demandais un dentiste Dans le Calvados, un Normand Me dit : À la porte de l'artiste Y a un cordon d' sonnette qui pend Vers la maison je m' précipite Car ma dent me faisait souffrir Je tâtonne afin d' trouver d' suite Le cordon pour me faire ouvrir Je m' dis : J'en ai trop dans la main Sûrement qu' c'est pas l' cordon que j' tiens Alors, tirant un coup sèchement, ha ha ha… Je reçois un grand coup d' pied dans l' flanc, ha ha ha… C'était, j' m'en aperçus après, ha ha ha... Sur la queue d'une vache que j' tirais, ha ha ha… La vache m'a crevé la vessie, hi hi hi… C'est amusant, la myopie, hi hi hi… |
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