Paroles : Paul Briollet - Musique : Louis Byrec - Éditeur : Répertoires Réunis - Édition Générale / Maurel - Paris (vers 1902) - reprise : Mlle Stelly
Sur Zonophone :
L’amour est une comédie
Dont les acteurs sont les amants
Chacun des actes de leur vie
Est une pièce d’un genre différent
Un monsieur voit une femme divine
Dans un bal blanc, dans un dîner
De suite, auprès de l’héroïne
Il va faire son p’tit jeune premier
{Refrain :}
La jolie
Comédie
Que l’amour
Joue chaque jour !
On s’intrigue
On s’prodigue
Des coups d’œil aller et retour
Un regard, un sourire aimable
Un soupir, un pied sous la table
Sans rien dire, le cœur s’exprime
C’est d’la pantomime
Ensuite arrive le mariage
Ça corse la situation
La belle-mère, sur sa fille sage
Vous fait des représentations
Le marié s’tient à l’avant-scène
Au tableau du déshabillé
La mariée s’dit : Faut qu’je m’souvienne
Du rôle que maman m’a soufflé
{Refrain :}
La jolie
Comédie
Que l’amour
Joue chaque jour !
L’ingénue
À votre vue
Se trouve mal, appelle au s’cours !
Tremblante comme un soir de première
Elle rougit, elle crie à sa mère :
Maman, cours viv'ment à la pharmacie !
C’est d’la comédie
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Sur Pathé :
L’amour est une comédie
Dont les acteurs sont les amants
Chacun des actes de leur vie
Est une pièce d’un genre différent
Un monsieur voit une femme divine
Dans un bal blanc, dans un dîner
De suite, auprès de l’héroïne
Il va faire son p’tit jeune premier
{Refrain :}
La jolie
Comédie
Que l’amour
Joue chaque jour !
On s’intrigue
On s’prodigue
Des coups d’œil aller-retour
Un regard, un sourire aimable
Un soupir, un pied sous la table
Sans rien dire, le cœur s’exprime
C’est d’la pantomime
Ça pourrait finir par un drame
Mais il vaut mieux se pardonner
Monsieur reprend avec madame
Le duo d’amour passionné
Ô bonheur, c’est l’apothéose
Et, souvent, quelques mois après
Un p’tit figurant blond et rose
Couronne leurs efforts de succès
{Refrain :}
La jolie
Comédie
Que l’amour
Joue chaque jour !
La reprise
Est exquise
On s’aime mieux qu’au premier jour
On a le coeur plein de tendresse
On n’voudrait plus que l’rideau baisse
Mais il faut souffler la bougie :
La pièce est finie