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Titre : | Défense de cracher, monologue - Perroquet belge, monologue |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Bourgès, Paul ; Halet, Laurent |
Interprète(s) : | Lack, Paul [Léopold Postieau] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone |
Numéro de double-face : | K-154 |
Numéro de catalogue : | 231001 |
Numéro de matrice : | 14426u |
Date de l'enregistrement : | 1909-03-08 |
Instruments : | monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 71,2 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 26-05-2011 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Tramway - histoire belge. Omnibus à cheval, tramway. Intéressant : défense de cracher dans les omnibus. Créé par Maader à la Cigale |
Texte du contenu : | Défense de cracher (Bourgès)
C' qu'i's m' font suer avec leur hygiène ! À présent, v'là qu'i' faut qu'on s' gêne Pour cracher dans les omnibus Ainsi, l'autre jour, rev'nant d' Picpus En tramway, plein d' béatitude Je chiquais s'lon mon habitude Et j'envoyais sans m'épater Le jus d' ma chique sur le plancher Quand l' conducteur, d'une voix sévère Me dit : Crachez donc pas par terre ! C'est défendu, lisez plutôt C' qu'il y a d'inscrit sur l'écriteau Ah ! j' peux pourtant pas, j' lui dis, sans r'proche Déposer ça dans votre sacoche Alors, pour pas l' rendre furibond Je m' mets à cracher au plafond Mais v'là qu'i' m' traite d'animal, d’huître Je m' mets à cracher sur les vitres Cette fois il m'appelle saligaud Je m' mets à cracher sur les ch'vaux I' m' dit : Cessez vos insolences, hein ! J' crache sur ses correspondances Comme il prétend m'en empêcher Je crache alors sur le cocher Su' l' coup-là, l' conducteur s'emporte Et m' dit : Ho ho ! ho mais, j' vas vous fiche à la porte Espèce de cochon, d'être grossier ! Avez-vous fini d' m'embêter ? qu' j'y fais Mais, mon vieux, si ça vous fâche Dites-moi alors où faut que j' crache C'est-y su' vot' tête, su' vos pieds ? Faut-il qu' je l' pose dans vos souliers ? Heureus'ment qu'à portée d' ma bouche V'là un pâtissier qui débouche Dans son vol-au-vent il l'a r'çu Ah ! comme ça au moins y a rien d' perdu suivi de : Le perroquet belge (Laurent Halet) Dernièrement j'ai fait un voyage avec Térébenthine. (C'est ma femme, tu sais, pour une fois. Ça est un nom d'amitié que j' lui donne pour pas l'app'ler comme tout l' monde, sais-tu.) En nous prom'nant su' l' boul'vard, v'là qu'elle tombe sur une admiration d'vant un perroquet qui parlait, godferdekke ! l' français comme un député. Ma femme me dit : Van Lamèche... (J' m'appelle Van Lamèche, savez-vous, parce que chez nous on s'appelle toujours Van avec quéqu' chose au bout.) Van Lamèche, qu'è m' dit, achète-moi ce zoizeau. Ça est une compagnie, tu sais, pour une fois. C'est très bon pour la conversation. J' demande l' prix. - Cinq cents francs - Cinq cents francs, godferdoum ! que j' dis, ça est cher ! Quand j' pense qu'à Bruxelles, t'as un gros poulet pour trois francs. Mais je sais rien refuser à Térébenthine, j'ai donc acheté le zoizeau. Mais voilà t'y pas que une fois installé à Bruxelles i' dit plus un mot ! Ah godferdoum ! que j' me dis, l' marchand m'a donné un autre zoizeau, ça est pas possible que l' climat lui ferme son bec, godferdek ! Enfin, fatigué d' lui parler sans réponse, j'écris au marchand d' Paris qu'il vienne voir Coco. Il s'amène un beau jour et il lui dit : Eh ben, tu causes plus ? Le zoizeau le r'garde et lui dit : J' peux tout d' même pas apprendre le belge en quinze jours, savez-vous, pour une fois, godferdoum ! Ah ben ! i' m'en a bouché un coin, comme vous dites à Paris, ah ! ah ! |
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