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Titre : | Récitation : Britannicus Acte V scène 6 : monologue d'Agrippine : "Poursuis Néron...", précédé de l'annonce : "Classe de troisième B, le 22 octobre 1911" |
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) ; Élève du lycée Lakanal ; Enregistrement amateur |
Genre : | Enregistrement privé |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Sceaux, France |
Marque de fabrique, label : | [Marque ou fabricant non identifié, cylindre enregistré en amateur] |
Numéro de catalogue : | c |
Instruments : | Diction, voix parlée, monologue, dialogue |
Couleur de la pâte : | marron |
État : | annonce bonne, élève faible |
Vitesse (tours/minute) : | 148 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 14-06-1999 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Coll. du lycée Lakanal. Professeur et élève du lycée Lakanal, anonymes |
Texte du contenu : | Lycée Lakanal, récitation, Britannicus
Classe de troisième B, le 21 octobre 1911 Poursuis, Néron, avec de tels ministres, Par des faits glorieux tu te vas signaler. Poursuis. Tu n'as pas fait ce pas pour reculer. Ta main a commencé par le sang de ton frère; Je prévois que tes coups viendront jusqu'à ta mère. Dans le fond de ton cœur, je sais que tu me hais. Tu voudrais t'affranchir du joug de mes bienfaits. Mais je veux que ma mort te soit même inutile : Ne crois pas qu'en mourant je te laisse tranquille. Rome, ce ciel, ce jour que tu reçus de moi, Partout, à tout moment m'offriront devant toi. Tes remords te suivront comme autant de furies ; Tu croiras les calmer par d'autres barbaries ; Ta fureur, s'irritant soi-même dans son cours, D'un sang toujours nouveau marquera tous tes jours. Mais j'espère qu'enfin le ciel, las de tes crimes, Ajoutera ta perte à tant d'autres victimes ; Qu'après t'être couvert de leur sang et du mien, Tu te verras forcé de répandre le tien ; Et ton nom paraîtra dans la race future, Aux plus cruels tyrans une cruelle injure. Voilà ce que mon cœur présage de toi. Adieu : tu peux sortir. Narcisse, suivez-moi |
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