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Titre : | Occupe-toi, Marie |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Piccolini, Henri |
Interprète(s) : | Lack, Paul [Léopold Postieau] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | A73263 |
Numéro de matrice : | 252 |
Date de l'enregistrement : | 1909-1910 |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 02-06-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Ocuupe-toi, Marie
J’prends une voiture tout dernièrement Au cocher nonchalant Je promis un pourboire corsé En disant : J’suis pressé Comme il allait toujours au pas Et ne m’écoutait pas J’ajoutai : J’vais au rendez-vous Que m’a donné Loulou L’cocher comprend Et subitement il dit à sa jument : Occupe-toi, Marie, occupe-toi Occupe-toi, Marie, occupe-toi Un rendez-vous d’amour Ça m’rappelle mes beaux jours Occupe-toi, Marie, occupe-toi Occupe-toi, Marie, occupe-toi Hue ! cocotte, aïe donc ! Fais-le pour Cupidon Youp ! cocotte Quand une jeunesse quitte son pays Pour venir à Paris Placée comme bonne chez des bourgeois À vingt-cinq francs par mois À l’heure du train l’père la conduit Et en pleurant lui dit Ma pauv’ fille, va, j't'aimons ben J'avons ben du chagrin J'penserons à toi J't’oublierons pas Mais quand tu seras là-bas Occupe-toi, Marie, occupe-toi Occupe-toi, Marie, occupe-toi Mets-toi ben d'la maison Tâche de plaire aux patrons Occupe-toi, Marie, occupe-toi Occupe-toi, Marie, occupe-toi N’oublie pas, mon enfant, Qu'j'avons besoin d’argent Ah ! ma pauv’ fille, va ! Chez l’commissaire, un beau gogo Arrive tout penaud Et dit : Monsieur, je suis navré J’viens de m’faire entôler Elle faisait des yeux langoureux Moi, j’faisais des aveux Elle écoutait bien gentiment Mais tout en écoutant À son amie que j’voyais pas Elle fredonnait tout bas : Occupe-toi, Marie, occupe-toi Occupe-toi, Marie, occupe-toi Il a mis ses habits Tout près d'la table de nuit Occupe-toi, Marie, occupe-toi Occupe-toi, Marie, occupe-toi Dans la poche du veston Tu trouveras l’bon pognon Vas-y, Marie ! Mam’zelle Irma n'a qu'trente-sept ans Presque toutes ses dents On n’en est pas embarrassé Mais on veut la marier Vingt fois par mois, c’est pas banal On la conduit au bal Sa mère lui dit, bien tendrement : Va donc, ma chère enfant Dans ces salons, tu dégotteras La bonne poire qui t’prendra Occupe-toi, Marie, occupe-toi Occupe-toi, Marie, occupe-toi Fais d’l’œil aux invités Marche-leur sur les pieds Occupe-toi, Marie, occupe-toi Occupe-toi, Marie, occupe-toi C’est ainsi, ma chérie Qu’j’ai trouvé mon mari Hé ! Hé ! Hé ! |
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