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Titre : | Idylle normande, paysannerie |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Marinier, Paul ; Cas, Henri |
Interprète(s) : | Guilbert, Yvette |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 1407 |
Numéro de matrice : | 28780R |
Date de l'enregistrement : | 1902-1903 |
Vitesse (tours/minute) : | 90 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,5ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 06-06-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Intéressant : l'artiste s'éclaircit la voix à la 2e mesure de piano - editeur EM [= Société d'éditions musicales] |
Texte du contenu : | Idylle normande
Création : Yvette Guibert (1896) - reprises : Mme Rollini, Charlus, Mme Dutreux, Jane Helly, Yvonne Gabaroche, Marie Dubas, ... Paroles : Paul Marinier - Musique : Henry Cas - Éditeur : Société d’Édition Musicale / Paul Dupont Mathurin, l’fils à notr’ voisin, L’autr’ jour me croisa sur le ch’min, Comme j'portions l'beurre et l'fromage Pour les vendr’ au prochain village. Où qu’tu vas ? qu’ m’fait. Hé ! gros malin ! Où que j’vas? Eh ben j’vas où qu’j’ai b'soin. Ah ! qui r’prend d’un air plein d'mystère, C’était justement là qu’j ’ai à faire Ah ben ! n’en v’là d’un’ drôl’ d’affaire ! D’un’ drôl’ d’affaire ! La Margoton ! viens par ici, J'connais l'chemin qui raccourcit. Mais dans l’bois il était tout drôle, Il faisait comme l'chat qui s’frôle. Mathurin ! que qu’vous avez donc ? Ah mais, qu'y fait, la Margodon Je suis comm’ ça quand j’ai, ma chère, Un p'tit désir à satisfaire ! Ah ben ! n’en v’là d’un’ drôl’ d’affaire ! D’un’ drôl’ d’affaire ! L’désir que j ’ai, c’est d’t’embrasser Un’fois et pis d' recommencer. Oh ! non, Mathurin ! non ; faut être sage, Ça f’rait tourner l’beurre et l’fromage ! T’es bêt’, c’est un jeu amusant, C’est un plaisir ben innocent, À preuv’ que ton père et ta mère S’embrass’nt quéqu’fois pour se distraire ! Ah ben ! n’en v’là d’un’ drôl’ d’affaire ! D’un’ drôl’ d’affaire ! Bah ! que j’dis, s’ils s’embrass’nt, les vieux, Après tout j ’peux ben fair’ comme eux ; Ça doit êtr’ un’ chos’ ben morale, Ça prouv’ra ma tendress’ filiale. Il m’embrassa, et m’rembrassa, Si bien que la journé’ s’passa À c’t’opération singulière, Et je m’disais : Oh la la, ma mère ! Ah ben ! n’en v’là d’un’ drôl’ d’affaire ! D’un’ drôl’ d’affaire ! |
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