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Titre : | Où est la caserne, chansonnette comique sans grivoiserie |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Staz, Henry ; Sibre, Georges |
Interprète(s) : | Lack, Paul [Léopold Postieau] |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 30 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone |
Numéro de catalogue : | 0232187 |
Numéro de matrice : | 02410v |
Date de l'enregistrement : | 1912-05-09 |
État : | Exc |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe Westrex, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 08-06-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Où est la caserne
Paroles : Georges Sibre - Musique : Henry Staz - Éditeur : Jean-Marie Orgeret, Lyon (1902) Ah ! chouette ! c'est moi qui suis d' corvée d' soupe. C'est la première fois d'puis trois mois qu' j' suis au régiment. J' m'en vas vite porter les gamelles et j' grimp'rai voir Cath'rine en r'venant. Ça y est, on rappelle ! Ah oui, oui, ah ! je trouv'rai bien, sergent ! Chic, en route, pourvu que j' trouve vite Sûr qu'en allant j' vas m' dépêcher J'irai tout droit, j' verrai ensuite Pour pas m' tromper, j' suivrai mes pieds Tiens, justement, j' vois la caserne Ça s'ra pas long, j' vas arriver Sûr qu'à ma place une vieille baderne Mettrait deux heures pour la trouver C'est pas ici, qu'y m'a dit, l' sergent d' garde, vous s' trompez, jeune soldat, allez voir à la Pépinière. Allons, bon ! v'là qu'on rappelle déjà aux consignés ? Ben, et les copains qu'ont pas encore mangé ? Oh ! malheur de malheur, y vont mourir de faim. Allons, en route, mon vieux canard. Peut-être bien qu' j'aurai moins d' déveine La Pépinière, c'est près d'ici En m' renseignant, j' trouv'rai sans peine Oui mais voilà, nom d'un fourbi ! J' perdrai du temps si qu' je m' renseigne Y vaut p't-être mieux qu' je m' renseigne pas Mais c' monument, faut que j' l'atteigne C'est la caserne que j' vois là-bas C'est pas ici, qu'y m'a dit, l' sergent d' garde, voyez à la Jeune France. Oh ! c' que j'enverrai l' bazar au diable, moi ! La classe, viv'ment la classe ! Nom d'un godillot, v'là l'appel, il est neuf heures ! Qu'est-c' qui va s' passer ? avec ça qu'on n'y voit plus clair et les autres qu'ont toujours pas déjeuné, ah ! Allons, en route, mon vieux canard. La troisième fois doit être la bonne La Jeune France c'est p't-être par ici Voilà deux heures que j' m’époumone Y va rien être froid, leur frichti J' suis éreinté, ben, c'est pas d' chance Ah ! j'ai pas envie d' rigoler Mille machins ! j' suis pas en avance Ah ! m'y voilà, ça y est, j' suis sauvé ! C'est pas ici, qu'y m'a dit, l' sergent d' garde, voyez à la caserne de Reuilly. Ah ! flûte, tiens, flûte ! Oh ! allons, bon, v'là l'extinction des feux à présent. Ah ! ben, pour le coup, me voilà jonquille. Allons, en route, mon vieux canard. J'arriv'rai pus mais j' cours quand même Les pauvres copains, y s'ront volés Moi, j' m'en fiche, à la fin d' la s'maine Pour homicide, j' s'rai fusillé Ah mais ! ah mais ! v'là ma caserne J' suis r'venu à mon point d' départ Qu'est-c' que j' vas prendre, nom d'une giberne ! C' que ça va en faire, du pétard ! Ah ! vous voilà ! me dit le sergent, comme vous êtes un bleu, vous en s'rez quitte cette fois pour quatre jours, ça vous apprendra à vous dépêcher une autre fois. Ah ben ! qu'est-c' qu'il lui faut, hein ? j'ai fait que d' courir. Mais j' m'en moque : quatre jours, c'est vite tiré. J' m'en vas dormir. Allons, bon, v'là l' réveil maint'nant ! Me v'là propre pour prendre mon service Y a pas à dire, j' suis fatigué Mais j' vas tout d' même faire l'exercice J'aime mieux ça que d'être fusillé. |
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