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Titre : | Ma femme a ses nerfs | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Postiaux | ||
Interprète(s) : | Lack, Paul [Léopold Postieau] ; Madame X | ||
Genre : | Café-concert | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : |
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Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 30 cm saphir (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Phrynis | ||
Numéro de catalogue : | S1173 | ||
Vitesse (tours/minute) : | 84 | ||
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X declick, decrackle, dehiss | ||
Date du transfert : | 07-06-2010 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Intéressant : références insistantes aux cris de Paris. Voir cris de la rue à Paris. Violences conjugales. Masochisme. Banlieue, Pantin. Débute après quelques mesures du Noël d'Adam : "Minuit, chrétiens...". Quelques mesures de "La jambe en bois", au mirliton, puis un fragment indéterminé à l'orchrstre de fin. Photo pochette Phrynis | ||
Texte du contenu : | Ma femme a ses nerfs
- Enfin, vas-tu t' décider à t' coucher ? Il est six heures, il fait jour déjà. - Zut ! - Voyons, Mélie, tu vas réveiller les voisins. - Crotte ! - Ah ! bravo ! t'es gaie, c'est l' champagne ! - Parbleu ! dis tout d' suite que j' suis soûle comme une [gab..?] - Non, mais c'est la dernière fois que j' t'emmène au bal de la marquise de Curétrécy - Eh ben ! t'iras tout seul, tu pourras faire ton p'tit Chantecler autour des poules et rigoler avec mad'moiselle Marchautrot, ton béguin. - Oh ! oh ! lâche-moi l' coude avec cette histoire-là, tu vas pas r'commencer... - Oh ! t'as du goût ! elle est jolie, hein, avec son menton qui avance, sa figure qui r'cule et son piton en quart de brie, ah ! ben, et sa bouche ! ah ! ah !… Ah ! pour sûr qu'étant p'tite, on a dû lui donner la becquée avec une pelle à manche. - Oh ! oh ! oh ! tu exagères. En tout cas, elle s'habille bien. - Ah oui, on d'vine c' qu'elle a dû s' déshabiller des fois dans sa vie pour s'habiller aussi bien qu' ça. - Oh ! toi, à t'entendre, toutes les femmes sont des femmes de peu. - Surtout celle-là, hein, c'est une femme de pieu. (Voilà l' laitier !) - Tiens, on apporte le lait, il fait grand jour et j'ai passé une nuit blanche avec tes idées noires. Ah ! c' que tu d'viens barbante (C'est l' repasseur de couteaux, couteaux, rasoirs !) Ah oui alors ! la barbe ! - Malhonnête ! Dire que je m' suis mariée à seize ans avec cet ignoble individu ! Oh ! mon Dieu ! j'ai quitté ma poupée pour prendre un pantin ! - Et moi, j'ai quitté Pantin pour prendre une poupée et une poupée à Jeanneton encore, sans forme ni tétons. - (pleurs) - Oh ! oh ! oh !… tu vas t' taire, hein ! oh ! tiens, passe-moi l' pot que j' pleure aussi. - Salaud ! sans cœur ! oh ! je n' f'rai pas long feu avec vous, allez, j'aim'rais mieux mourir, vous entendez, mourir ! (Du mouron pour les p'tits oiseaux !) - Bon à rien ! mais sans moi, vous n'auriez jamais rien été qu'un raté, un sale m… (Maqu'reau frais, maqu'reau frais !) Oh ! quel malheur ! - Oh ! oh ! oh ! tu vas la fermer, hein ! - Non, j' la ferm'rai pas, non - Tu veux pas la fermer ? - Non ! non ! non ! j' la ferm'rai pas - Mélie, je sens qu' la moutarde me monte au nez ! - D' la moutarde ? mais c'est du persil qu' tu as dans les narines, hé, sale veau ! - Sale veau ? ah ! sale veau ? ben, tiens ! tiens, attrape ! - Ah ! - Ah ! sale veau ? tiens, plein la gueule, là ! - Le lâche, le lâche, il bat les femmes ! au s'cours ! à l'assassin ! - Tiens, attrape, ma vieille ! (Raccommodeur de faïence et de porcelaine !) C'est malheureux d'avoir une femme pareille ! mais faudra donc que j' te mette un p'tit cad'nas. - Oh ! coquin, coquin, je l' f'rai plus - Ah ben, t'es pas ordinaire, toi. Pour certaines femmes, l'amour c'est l' printemps, mais toi… - Qu'est-c' que tu veux, pour moi, c'est l'automne, il faut qu' les marrons tombent. |
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