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Titre : | L'innocente | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Fragson, Harry ; Marinier, Paul | ||
Interprète(s) : | Fragson, Harry | ||
Genre : | Café-concert | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : |
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Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Zonophone international Company | ||
Numéro de catalogue : | 12203 | ||
Date de l'enregistrement : | 1903-jan.-fev | ||
Instruments : | piano acc. | ||
État : | Exc++ | ||
Vitesse (tours/minute) : | 89 | ||
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,5ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, Cedar X declick, decrackle, dehiss | ||
Date du transfert : | 27-05-2010 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Pochette en patchwork | ||
Texte du contenu : | L'innocente
Paroles : Paul Marinier - Musique : Harry Fragson - Éditeur : Aux Répertoires Réunis, Édition Fragson, Paris / Delormel, Paris (1899) Dans une soirée du grand monde Donnée dernièrement J'avise une jeune fille très blonde À côté d' sa maman Comme on joue la ritournelle J' lui dis, offrant mon bras : Accordez-moi, mad'moiselle Cette première mazurka La mère m' dit : Surtout Ménagez-la beaucoup Nous allions, nous courions Nous volions comme deux papillons L' corsage clair Entrouvert Nous mettait l'esprit tout à l'envers Plein d’orgueil Clignant d' l'œil Tandis que là-bas dans son fauteuil La maman d'un air d’admiration Nous contemplait béate à l'autre bout du salon J' goûtais une joie sans mélange Et, je l'avoue bien haut De peur de froisser cet ange Je n'osais dire un mot Cependant par politesse Je me mets à chercher Un sujet qui l'intéresse Sans trop l'effaroucher J' lui dis : Mon enfant Vous d'vez aimer le chant L’opéra Et cætera Non, monsieur, dit-elle, j' n’aime pas tout ça Les romans Passionnants Oh, monsieur, c'est la même chose tout l' temps Mais vous êtes pourtant jeune pour Avoir eu l' temps d' rêver à l'amour Oh l'amour, monsieur, qu'elle me répond, mon opinion C'est qu' les hommes sont tous des cochons Mais ne perdant pas la tête J' pensai sans m'émouvoir Ça doit être une phrase toute faite Qu'elle répète sans savoir De son extrême innocence C’est la preuve certainement Mais comme finissait la danse J' la r'mène à sa maman Qui m' dit d’un air doux : Faut v'nir nous voir chez nous Rue du Paon Justement Nous avons un bel appartement Chambres chauffées Bien meublées Et plusieurs jeunes filles très bien élevées Thé surfin Petits pains Et chocolat exquis le matin Nous r’cevons, monsieur, tous les lundis C'est cent sous par entrée et vingt francs pour la nuit |
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