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Titre : | Moi c'est moi |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Maquis, Gaston ; Jost, Adolphe |
Interprète(s) : | Stefani, Camille |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Lyrophone |
Numéro de catalogue : | 265-f |
Instruments : | piano acc. |
Vitesse (tours/minute) : | 89 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 29-05-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Moi c'est moi
Création : Charlotte Martens (au Ambassadeurs) - reprises : Esther Lekain, Kamouna, Napolinette, Mlle Stelly, Camille Stéfani Paroles : Adolphe Jost - Musique : Gaston Maquis - Éditeur : À la Chanson Moderne - Paris (1904-1905) Cela m'énerve et ça m'agace Quand une femme, le soir et l' matin Comme une pie borgne et qui jacasse (*) Fait du cancan et du potin Elle casse du sucre, elle potine Sur ses enn'mis pour passer l' temps Su' l' compte de ses meilleurs copines Elle tient des propos révoltants C'est dégoûtant ! Moi, j' bavarde Mais c'est pas la même chose Y a toujours un fond d' vérité Et puis, c'est toujours à p'tite dose Que je distille une méchanc'té Et puis c'est mon droit Parce que moi c'est moi Et c' qu n'est permis à personne Lorsque c'est moi Je le pardonne C'est laid de voir ces créatures Qui boivent à perdre la raison Ça prend des cuites et des bitures Pourtant l'alcool, c'est du poison Ces folles qui, dans le champagne Oublient leur reste de pudeur Débauchées, elles battent la campagne Et c' qu'elles font me fait mal au cœur Oh ! pouah ! Moi, je bois Mais c'est pas la même chose C'est la p'tite cuite, le fin pompon C'est d' la gaîté, de l'ivresse rose C'est adorable et folichon Et puis c'est mon droit Parce que moi c'est moi Et c' qui n'est permis à personne Lorsque c'est moi Je le pardonne Mais ce que j' trouve le plus infâme Celles couvertes ..?.. de mon mépris Ce sont ces misérables femmes Qui cocufient leurs pauvres maris Elles se conduisent comme des grues Faut les punir de mille tourments Les fouetter à tous les coins d' rue Et les pendre avec leurs amants Et comment ! Moi, j' trompe le mien Mais c'est pas la même chose D'abord, il n'en sait jamais rien Ça lui fait pas d' mal, je suppose Et puis, à moi, ça m' fait tant d' bien Et puis c'est mon droit Parce que moi c'est moi Et c' qui n'est permis à personne Lorsque c'est moi Je le pardonne ---------------- (*) expression : jaser comme une pie borgne = parler beaucoup, babiller et aussi déformer la vérité |
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