Paroles : Plébus, Villé - Musique : Jean Taillefer - Éditeur : Société anonyme, Paris (1902)
Aux Buttes-Chaumont, un beau dimanche
Alentour d'un café-concert
D'un léger frôlement de hanches
Les yeux baissés, sans avoir l'air
Ils s'étaient compris, les deux gosses
Et malgré leurs regards craintifs
Ils avaient célébré leurs noces
Sous le ciel bleu, sur les fortifs
{Refrain :}
C'était une petite blondinette
Une jolie fleur du faubourg
On l'appelait la Nichonnette
Pauvr' gosse aux yeux cernés d'amour
Lui, c'était un p'tit gars très chouette
À l'air joyeux, toujours content
Il adorait bien tendrement
Sa Nichonnette
Quand il partit pour le service
Nichonnette, pour oublier
Ou pour satisfaire un caprice
Quitta brusquement l'atelier
Puis elle se mit à faire la fête
Cherchant de nouvelles amours
Songeuse et triste, la fillette
Rentrait souvent au petit jour
{Refrain :}
C'était une petite blondinette
Une jolie fleur du faubourg
On l'appelait la Nichonnette
Pauvr' gosse aux yeux cernés d'amour
Lui, c'était un p'tit gars très chouette
Qui tout là-bas au régiment
Aimait toujours passionnément
Sa Nichonnette