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Titre : | Penses-tu que ça réussisse? |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Dequin, Léon ; Forgettes, Pierre |
Interprète(s) : | Mayol, Félix |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone and Typewriter |
Numéro de catalogue : | 2-32179 |
Numéro de matrice : | 2154f-I |
Date de l'enregistrement : | 1903 |
Instruments : | piano acc. |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 30-05-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Penses-tu que ça réussisse ?
Création : Félix Mayol (1903) - reprises = Max-Morel (1903), Charlus (1903), Lacerpète (1904) Paroles : Pierre Forgettes - musique : Léon Dequin - Éditeur : Louis Digoudé-Diodet (1902) Ci-dessous, textes des versions Mayol, Max Morel, Charlus Mayol : L'autre jour, dans la Chaussée d'Antin Je suivais un petit trottin J' m'écrie pour conquérir la belle : – Mam'zelle Arrêtez-vous donc un instant Vous perdez quéqu' chose, mon enfant Elle me répondit, peu farouche : – Ta bouche ! Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse C' 't entendu Il y a, vois-tu Quelque chose que j'ai perdu Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Mais c' que j'ai perdu, oui-da Ce n'est pas toi qui l'as Le soir de ses noces, un mari Dit à sa femme : – Ma chérie J' veux t' faire un discours affable Aimable Mais voilà qu'au moment d' parler Il s'arrête, tout paralysé Sa femme lui dit, l' cœur en déroute : – Ben voyons, vas-y, j' t'écoute Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' tu réussisses Pour ce soir Plus d’espoir C’est l’émotion d’ me voir Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' tu réussisses Moi, je trouve que ton discours Est un p’tit peu trop court Des agents, flegmatiquement L'autre nuit, tout en bavardant Surveillaient les rues de B'lleville Tranquilles Quand, vers les deux heures du matin On crie : – Je meurs ! À l'assassin ! Les agents répondent en cadence : – Silence ! Penses-tu, penses-tu, penses-tu qu' ça réussisse Si c’est vrai Qu' t'étais tué Tu pourrais pas crier Penses-tu, penses-tu, penses-tu qu' ça réussisse Y a longtemps qu'on n' marche plus On a les pieds poilus ------------------------- Max-Morel : Dans la vie, on rencontre partout Des gens qui veulent vous monter l' coup L'autre jour, une femme très ficelle Adèle Me dit : – Prête-moi donc deux cents francs Pour ach'ter une paire de gants Je lui dis : – Tu me crois, poupoule Bien moule ! Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Pour deux francs Au "Printemps" Y a des gants épatants Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Tu voudrais des gants en peau Moi, j' te fournis… la peau Un vieux marcheur, chaussée d'Antin L'autr' jour, suivait un p'tit trottin Il dit, pour conquérir la belle : – Mam'zelle Arrêtez-vous donc un instant Vous perdez quéqu' chose, mon enfant Mais elle répondit, pas farouche : – Ta bouche ! Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Entends-tu Y a, vois-tu Quéque chose que j'ai perdu Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Mais c' que j'ai perdu, oui-da Ça n'est pas toi qui l'as Deux braves agents, tranquillement L'autre nuit, tout en bavardant Surveillaient les rues de Bell'ville Tranquilles Quand, vers les deux heures du matin On crie : – Je meurs ! À l'assassin ! Les agents répondent en cadence : – Silence ! Penses-tu, penses-tu, penses-tu que ça réussisse Si c’est vrai Qu' t"étais tué Tu pourrais pas crier Penses-tu, penses-tu, penses-tu que ça réussisse D'abord, t'as pas l' droit d' crier Il est minuit passé ------------------------- Charlus : Dans la vie, on rencontre partout Des gens qui veulent vous monter l' coup L'autre jour, une femme très ficelle Adèle Me dit : – Prête-moi donc deux cents francs Il faut qu' j'achète une paire de gants Je lui dis : – Tu me crois, poupoule Bien moule ! Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Pour deux francs Au "Printemps" Y a des gants épatants Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Tu veux des gants, mon coco Moi, j' te fournis… la peau Le soir de ses noces, un mari Dit à sa femme : – J' veux aujourd'hui T' faire un discours inoubliable Aimable Mais voilà qu'au moment de... parler Il s'arrête, tout paralysé Sa femme lui dit, l' cœur en déroute : – J' t'écoute Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Pour ce soir Plus d’espoir C’est l’émotion d’ me voir Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Ton ami Pol est, ma foi Bien plus bavard que toi Y a quelque temps, chaussée d'Antin Je suivais un petit trottin Je dis, pour conquérir la belle : – Mam'zelle Arrêtez-vous donc un instant Vous perdez quéqu' chose, mon enfant Elle me répondit, pas farouche : – Ta bouche ! Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Entendu Y a, vois-tu Quéque chose que j'ai perdu Pens's-tu, pens's-tu, pens's-tu qu' ça réussisse Mais c' que j'ai perdu, mon rat Ce n'est pas toi qui l'as |
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