Paroles : Henri Darsay, Adolphe Jost - Musique : Bernard Holzer - Éditeur : V. Puigellier et A. Bassereau - Paris (1897)
Mercadier sur Pathé :
Tout jeune homme doit s’attendre
À voir crouler son bonheur
La plus tendre
Sait lui prendre
Sans lui rendre
Son cœur
Mais quand plus d’un désespère
En perdant son paradis
Va te faire lanlaire
Moi gaîment je dis :
{Refrain :}
Ô ma belle, tu me fais souffrir !
Ô cruelle, tu me fais mourir
Et je m’en vais me jeter dans l’eau
Pourtant j’attendrai, mon coco
Qu’il fasse plus chaud
J'étais jadis d’Isabelle
L’adorateur très fervent
Ah ! la belle
Me fut-elle
Infidèle
Souvent !
Moi, je lui dis sans alarmes :
Je prends le deuil à l’instant
De tes charmes
Sans larmes
Une autre m’attend
{au Refrain}
Bref, quand on perd blonde ou brune
Il faut narguer l’abandon
L’infortune
Pour chacune
Se faire une
Raison
Les femmes sont variantes
Changeant toujours de climats
Mais d’amantes
Charmantes
Il n’en manque pas
{Refrain :}
Ô les belles qui faites souffrir
Ô cruelles qui faites mourir
Oui, nous allons nous jeter dans l’eau
Pourtant… attendez sous l’ormeau
Qu’il fasse plus chaud