Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
Titre : | Le petit paysan | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Codini, Pierre ; Villard, Georges | ||
Interprète(s) : | Couchoud | ||
Genre : | Café-concert | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : |
| ||
Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Gramophone | ||
Numéro de double-face : | K-573 | ||
Numéro de catalogue : | 232804 | ||
Numéro de matrice : | 20670b | ||
Date de l'enregistrement : | 1919-07-01 | ||
État : | Exc++ | ||
Vitesse (tours/minute) : | 78 | ||
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 3,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe Westrex, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss | ||
Date du transfert : | 11-06-2010 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Première Guerre mondiale, Grande Guerre, 1914-1918. Pochette "Vigano, musique et instruments, garantis 5 ans. Fabrication à Sannois (S.-et-O.), exposition et vente à Levallois (Seine). " | ||
Texte du contenu : | Le petit paysan
Création : Georgel (1919) - reprises : Couchoud, Anne Fara, Dixa, Hyette Ziska, Messidor, Milyse Celliso, Moraize, Nine Pinson, Yette Anceny Paroles : Georges Villard - Musique : Pietro Codini - Éditeur : Pierre Codini - Paris Lorsque la patrie appela aux armes Jacques le paysan dit adieu aux siens Calme et résolu, sans chant ni sans larmes Il partit se battre contre les Prussiens Mais le sort voulut que c’bon gars tranquille Loin de ses amis, loin de ses parents N’eut pour compagnons qu’des gens d’la grande ville : Il était seul de paysan À la vérité, il n’était pas riche Et s’tint à l’écart des hommes plus heureux On l’montra du doigt, disant : Il est chiche C’est bien l’pétrousquin, c’est bien l’cul-terreux Les plus durs travaux étaient son partage Et Jacques murmurait, tout en les faisant : C’est tout naturel que j’ai l’gros ouvrage… Il est solide, le paysan Pendant près d’trois ans, il n’se r’posa guère Il fit son devoir, et quelquefois plus Il n’a jamais eu la petite croix d’guerre Et mourut sans bruit au r’vers d’un talus On connut la mort du vaillant timide Le soir, à l’appel que fit un sergent Il était peu d’chose et c’fut un grand vide Lorsque manqua le paysan Ceux qui le blaguaient lui rendirent hommage Et vantèrent bien haut les belles qualités Du jeune paysan dont l’simple courage Valut mieux qu’des mots pour l’humanité Et au lieu de fleurs, pleins d’reconnaissance Sur sa p’tite croix d’bois, ils mirent pieusement Quelques épis d’or du bon blé de France Que font germer les paysans À tous les petits, à toute la masse Des héros obscurs qui sont morts là-bas J’offre ma chanson – car par eux la race S’accroche au vieux sol et n’périra pas Et quand finira l’horrible souffrance Quand se tariront les ruisseaux de sang Ceux qui l’ont sauvée vont refaire la France : L’ouvrier et le paysan |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |