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Titre : | La chanson sentimentale |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Privas, Xavier |
Interprète(s) : | Privas, Xavier |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | APGA |
Numéro de catalogue : | 1424 |
Numéro de matrice : | A |
Date de l'enregistrement : | 1906-12 |
État : | Exc |
Vitesse (tours/minute) : | 88 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3k, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 12-06-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | La chanson sentimentale
Éditeur : Henri Christiné (1903) Après la rencontre banale, On se sourit et l’on se plaît, Et l’on dit le premier couplet De la chanson sentimentale ; Audacieux, on va bravant L’avenir et tous ses mensonges, Et l’on rase le flot des songes, Toutes voiles d’espoir au vent. On s’aime, on s’adore, on s’enivre Du vin de feu des voluptés, Et sur le rythme des gaîtés, On chante le bonheur de vivre ; On se fait de jolis serments, Parfumés du miel des paroles, Et l’on parcourt en gammes folles Tout le clavier des sentiments. Après la fougue initiale On aspire au calme complet, Et l’on dit le second couplet De la chanson sentimentale Âme heureuse et sens apaisés, On attend, dans la nuit du rêve, Qu’une aube nouvelle se lève Où chanteront d’autres baisers. Puis, l’on s’aime par habitude, Et l’on vogue insensiblement Vers ce gouffre où meurt tout amant : L’abîme de la lassitude ; Et l’ennui, ce sombre géant Qui rompt les chaînes les plus fortes, Sonne un glas pour ces amours mortes Que va consumer le néant ! Après la trahison fatale, On se sépare et l’on se hait, Puis on dit le dernier couplet De la chanson sentimentale Orgueil et sens déçus, blessés, Du vin d’amour on boit la lie, Et l’on dédaigne et l’on oublie Tous les enchantements passés ! D’indifférence ou d’ironie On dit alors un court verset, Puis le cœur redevient muet Et la chanson est bien finie ; Et plus tard, malgré la leçon, On entonne une autre romance. Par la chanson, l’amour commence, L’amour finit par la chanson ! |
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