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Titre : | Les deux grenadiers [Die beiden Grenadiere, Op. 49 No. 1] |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Schumann, Robert |
Interprète(s) : | Aumonier, Paul |
Genre : | Mélodie de concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 26 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pantophone |
Numéro de catalogue : | 1721 |
Date de l'enregistrement : | 1904-1905 |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 19-06-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Mélodie de concert |
Texte du contenu : | Les deux grenadiers (Schumann)
Je les ai vus ces deux grenadiers Qui s'en revenaient vers la France Et qui des Russes longtemps prisonniers N'avaient plus qu'une espérance. Soudain autour d'eux Ce bruit va grandissant : La France est vaincue et succombe Ses fils ont pour elle Epuisé tout leur sang L'Empereur est captif, le dieu tombe J'ai vu des pleurs s'échapper de leurs yeux Car la nouvelle était vraie L'un dit alors "je suis trop vieux Je sens se rouvrir ma plaie" Et l'autre dit "adieu chanson La mort fait mon envie Mais j'ai là bas femme et garçon A qui je dois ma vie Ami je m'enfuis avec toi (?) Mon coeur brisé t'en prie Si je dois mourir que mon corps Du moins repose dans ma patrie Je serai de l'éternel sommeil La sentinelle muette Et les canons sonneront mon réveil Avec la joyeuse trompette Que mon Empereur Sur mes os passe alors Tambours faites vous entendre Tambours faites vous entendre Armé je me lève et de terre je sors J'ai mon empereur à défendre. (http://www.jerrypournelle.com/savestuff/gren.html) Text by Heinrich Heine (1797-1856), "Die Grenadiere". Set by W. Brand (1811-?), "Die Grenadiere" (The grenadiers), from Sechs Gedichte von Tieck, Göthe und Heine Julius Freudenthal (1805-?), "Die Grenadiere", op. 35 no. 2. Carl Gollmick (1796-1866), "Die beiden Grenadiere" (The two grenadiers), op. 60. [duet] Wilhelm Heiser (1816-1897), "Die Grenadiere", op. 18. Heinrich Lemcke (1812-?), "Die beiden Grenadiere", op. 12 no. 2. Leopold Lenz (1803-1862), "Die Grenadiere", op. 18 no. 2. E. Link , "Die Grenadiere". Ladislao de Makray , "Die Grenadiere", from Lieder, no. 33. P. F. C. Matthiessen , "Die beiden Grenadiere", from Lieder, Heft I: Zwei Lieder für Baß, no. 2. N. Quiteria, Vicomtesse de Santa , "Die beiden Grenadier", op. 32 no. 4. Karl Gottlieb Reissiger (1798-1859), "Die Grenadiere", op. 95 no. 1 Fritz Schneeberger , "Die Grenadiere", op. 100. Robert Alexander Schumann (1810-1856), "Die beiden Grenadiere" (The two grenadiers), op. 49 no. 1 Friedrich Hieronymus Truhn (1811-1886), "Die beiden Grenadiere", op. 43. Richard Wagner (1813-1883), "Les deux grenadiers", in French only. Autre version: http://www.recmusic.org/lieder/get_text.html?TextId=19719 Text by F.-A. Loeve-Veimar after Heinrich Heine (1797-1856) Set by Richard Wagner (1813-1883), WWV 60 (1839-40). Also set in the original German by other composers. Longtemps captifs chez le Russe lointain, Deux grenadiers retournaient vers la France; Déjà leurs pieds touchent le sol germain; Mais on leur dit: Pour vous plus d'espérance; l'Europe a triomphé, vos braves ont vécu! C'en est fait de la France, et de la grande armée! Et rendant son épée, l'Empereur est captif et vaincu! Ils ont frémi; chacun d'eux sent tomber des pleurs brülants sur sa mâle figure. "Je suis bien mal" ... dit l'un, "je vois couler des flots de sang de ma vieille blessure!" "Tout est fini," dit l'autre, "ô, je voudrais mourir! Mais au pays mes fils m'attendent, et leur mère, qui mourrait de misère! J'entends leur voix plaintive; il faut vivre et souffrir!" "Femmes, enfants, que m'importe! Mon coeur par un seul voeu tient encore à la terre. Ils mendieront s'ils ont faim, l'Empereur, il est captif, mon Empereur! ... ô frère, écoute-moi, ... je meurs! Aux rives que j'aimais, rends du moins mon cadavre, et du fer de ta lance, au soldat de la France creuse un funèbre lit sous le soleil français! Fixe à mon sein glacé par le trépas la croix d'honneur que mon sang a gagnée; dans le cerceuil couche-moi l'arme au bras, mets sous ma main la garde d'une épée; de là je prêterai l'oreille au moindre bruit, jusqu'au jour, où, tonnant sur la terre ébranlée, l'écho de la mêlée m'appellera du fond de l'éternelle nuit! Peut-être bien qu'en ce choc meurtrier, sous la mitraille et les feux de la bombe, mn Empereur poussera son coursier vers le gazon qui couvrira ma tombe. Alors je sortirai du cerceuil, tout armé; et sous les plis sacrés du drapeau tricolore, j'irai défendre encore la France et l'Empereur, l'Empereur bien aimé." Autre version: (http://perso.club-internet.fr/ameliefr/DeuxGrenadiers.html) Texte de Pierre Jean de Béranger 1780 - 1857 : Les deux Grenadiers Avril 1814 Sur l'air de : Guide mes pas, ô Providence ! (des deux journées) PREMIER GRENADIER. A notre poste on nous oublie. Richard, minuit sonne au château. DEUXIEME GRENADIER. Nous allons revoir l'Italie. Demain, adieu Fontainebleau ! PREMIER GRENADIER. Par le ciel ! que j'en remercie, L'île d'Elbe est un beau climat. DEUXIEME GRENADIER. Fût-elle au fond de la Russie, Vieux grenadier, suivons un vieux soldat. ENSEMBLE Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat, Suivons un vieux soldat, Suivons un vieux soldat, Suivons un vieux soldat. DEUXIEME GRENADIER. Qu'elles sont promptes les défaites ! Où sont Moscou, Wilna, Berlin? Je crois voir sur nos baïonnettes Luire encor les feux du Kremlin Et, livré par quelques perfides, Paris coûte à peine un combat ! Nos gibernes n'étaient pas vides. Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat. PREMIER GRENADIER. Chacun nous répète : Il abdique. Quel est ce mot ? Apprends-le-moi. Rétablit-on la République ! DEUXIEME GRENADIER. Non, puisqu'on nous ramène un roi. L'Empereur aurait cent couronnes, Je concevrais qu'il les cédât; Sa main en faisait des aumônes. Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat. PREMIER GRENADIER. Une lumière, à ces fenêtres, Brille à peine dans le château. DEUXIEME GRENADIER. Les valets à nobles ancêtres Ont fui, le nez dans leur manteau. Tous, dégalonnant leurs costumes, Vont au nouveau chef de l'Etat De l'aigle mort vendre les plumes. Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat. PREMIER GRENADIER. Des maréchaux, nos camarades, Désertent aussi gorgés d'or. DEUXIEME GRENADIER Notre sang paya tous leurs grades; Heureux qu'il nous en reste encor'. Quoi! la Gloire fut en personne Leur marraine un jour de combat (1) Et le parrain on l'abandonne ! Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat. PREMIER GRENADIER. Après vingt-cinq ans de services J'allais demander du repos. DEUXIEME GRENADIER. Moi, tout couvert de cicatrices, Je voulais quitter les drapeaux; Mais, quand la liqueur est tarie, Briser le vase est d'un ingrat. Adieu femme, enfants et patrie ! Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat. ENSEMBLE Vieux grenadiers, suivons un vieux soldat, Suivons un vieux soldat. |
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