Création : Fragson (1905 à l'Alcazar d’Été) - reprises : Anne Dancrey, Marcelle Fabry, Mary Perret, Diaz, Hortense Villepré, Mme Debièvre, Anna Thibaud, Ribet, Mme Laurianne, Andrée Lys, Laure Diana, Aimé Doniat
Paroles : William Burtey - Musique : Harry Fragson - Éditeur : A. Bosc, Paris
Quand les oiseaux font leur nid sur la branche
Et que l’ dimanche
Chaque amoureux
Vers l’amoureuse aux doux yeux de pervenche
Tendrement s’ penche
L’air radieux !
L’on voit passer une petite femme coquette
Taille fine et nez retroussé
Est-ce une mondaine, une midinette ?
Faut pas chercher
C’est facile à d’viner :
{Refrain:}
C’est ce p’tit bijou de Parisienne
Être charmant
Qui fait l’ désespoir des amants !
C’est une très grande comédienne…
Elle vous ment si gentiment !
Pour son charme et pour ses défauts même
Ce qu’elle dit ou bien ne dit pas…
Pour tout… pour rien… toujours on l’aime !
La Parisienne
La Parisienne y a qu’ça !
N’est-ce pas !
Comme un léger papillon qui s’envole
Elle est frivole !
Un seul baiser
Peut lui donner une tendresse folle !
Une dure parole
Peut la blesser !
Qui donc en un seul jour, même en une heure
A vingt caprices insensés
Au même instant rit, chante et pleure ?
Faut pas chercher
C’est facile à d’viner
{au Refrain}
Pour admirer ce joli diable étrange
Ce petit ange
Les curieux
Quittent les bords du Tibre ou bien du Gange
Chacun s’ dérange
Pour ses beaux yeux
Qu’avez-vous vu, dit-on, qui vous séduise ?
À Paris qui vous a charmé ?
Il n’en est pas un qui ne dise :
Faut pas chercher
C’est facile à d’viner :
{au Refrain}