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Titre : | Fatal tango |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Lenoir, J. |
Interprète(s) : | Fréhel, Pervenche ; Rousseau, Julien (dir. orch.) |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Idéal C.P.V. |
Numéro de catalogue : | 8085 |
Numéro de matrice : | ID578 |
Date de l'enregistrement : | 1927 |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 19-06-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Fatal tango
C'était une petit midinette C'était un tout jeune employé Elle était jolie et honnête Lui, c'était un garçon rangé Leur histoire fut celle de tout l' monde Il se montra tendre et si doux Que, lui cédant, Margot la blonde Vint à son premier rendez-vous Et dans un bal de leur quartier Le soir, tous deux allèrent danser Au rythme berceur Le cœur contre le cœur Et son âme en déroute Tout son corps pâmé Ses grands yeux fermés Elle se donnait toute Lui, bien tendrement Faisait le serment D'aimer toute la vie Ce joli tango Fit commettre à Margot Sa première folie D'aimer elle connut les délices Car leur amour était charmant Mais un soir, elle eut un caprice Et dit, gamine, à son amant : Au lieu de notre bal ordinaire Ô mon amour, je voudrais voir Un grand dancing plein de lumières Où vont les riches tous les soirs Alors il l'emmena le lendemain À Montmartre dans un bal mondain Le décor charmeur Fit battre le cœur De la gosse ingénue Mais une fille passant Frôla son amant De son épaule nue Lui, pâle et nerveux La suivait des yeux Attiré par ses charmes Et dans ce tango Les grands yeux de Margot Se remplirent de larmes Vers le luxe aux fausses dorures Comme un papillon attiré Le garçon tenta l'aventure Laissant le trottin éploré Je n'aurais pas dû, songeait-elle Aller à ce bal avec lui Cette femme était par trop belle Et son sourire l'a séduit Pourtant, afin de le revoir À Montmartre elle revint un soir Aux rythmes pervers La fille aux yeux verts Glissait avec souplesse Son ancien amant Serrait follement Sa nouvelle maîtresse Le cœur torturé Sentant chavirer Sa pauvre âme meurtrie La pauvre Margot Apprit dans ce tango Le mensonge et la vie |
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