Paroles : Antoine Queyriaux - Musique : Émile Spencer - Éditeur : Au Métronome / Émile Benoit - Paris (1888)
Chez moi, je rentrais l'autre soir
Je dis à ma femme : Ma chérie
À l'instant j' viens de recevoir
Un billet d' la gendarmerie
Demain faut que j' me rende à Tours
Aussitôt ma femme me prépare
Des provisions pour mes treize jours
Le lend'main, j' m'en fus à la gare
En arrivant
J' dis au sergent :
{Refrain :}
Pour treize jours, nous sommes soldats
Nous n'avons pas l'allure militaire
Mais nous saurons marcher au pas
Comme des troupiers d' l'armée d' la guerre
Nous nous rendrons dans nos quartiers
Faut pas qu' l'un d' nous brille par son absence
Pour treize jours, si nous sommes troupiers
C'est pour le pays. Vive la France !
Nous prenons d'assaut les wagons
Dans un petit coin je m'installe
Aussitôt j' sors mes provisions
On aurait dit un coin d' la Halle
Dans mon sac, ma femme avait mis
De quoi nourrir plusieurs escouades
Quand j' régalai les amis
Je leur dis entre deux rasades :
Avec entrain
Chantons c' refrain :
{au Refrain}