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Titre : | Iphigénie en Tauride, ô toi qui prolongeas mes jours | ||||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Glück, Christoph Willibald | ||||||||
Interprète(s) : | Hatto, Jeanne | ||||||||
Genre : | Opéra | ||||||||
Fichier audio : | |||||||||
Photo(s) : |
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Support d'enregistrement : | Cylindre | ||||||||
Format : | Céleste (enregistrement acoustique) | ||||||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||||||||
Marque de fabrique, label : | Phono Cinéma Théâtre | ||||||||
État : | Exc, crépite | ||||||||
Vitesse (tours/minute) : | 144 | ||||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss | ||||||||
Date du transfert : | 24-01-2011 | ||||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Celeste type I (Phono-Cinéma-Théâtre) : 20 spires/cm. (environ 50 spires/pouce). Sur le couvercle, on lit : 'Hatto Iphigénie pr répétition?' - Sur la boîte on lit : 'Jules Moy maître de ballet', 'rép(étition) du 30 octobre 1901'… Sur le Phono-Cinéma-Théâtre, voir aussi les articles dans 'Le Figaro', 8 juin1900, p2, et 'Le Gaulois', 9 septembre 1900, p2. | ||||||||
Texte du contenu : | Nicolas François Guillard
Iphigénie en Tauride Tragédie lyrique en 4 Actes Musique de Christof Willibald Gluck Première représentation: Paris, Opéra, 18 Mai 1779 La scène représente un bois sacré : au fond, le temple de Diane ; dans le lointain, la mer farouche. La symphonie allegro moderato qui ouvre la partition met immédiatement le spectateur de plain-pied avec l'opéra, conformément aux conceptions de Gluck : quelques mesures solennelles piano, censées décrire une « tempête au loin », créent une atmosphère de gravité qui donne d'emblée le ton de l'ouvrage ; puis les altos et les basses, les hautbois entrent en scène pour montrer l'orage qui se rapproche et qui éclate enfin fortissimo au tutti (moins les petites flûtes) avant de redoubler de violence. Au milieu des rafales de la tempête s'élève le chant des prêtresses de Diane qui entonnent le chœur « Grands dieux soyez nous secourables ! » Puis l'orage s'apaise brusquement tandis qu'Iphigénie entame le récitatif : « Le calme reparaît, mais au fond de mon cœur, Hélas ! l'orage habite encore. » L'agitation de l'orchestre figure cette agitation intérieure, selon un procédé très expressif qui sera repris au deuxième acte avec le récitatif d'Oreste : « Le calme rentre dans mon cœur ». Iphigénie évoque ensuite le cauchemar qu'elle a fait pendant la nuit (« Cette nuit j'ai revu le palais de mon père... ») : elle a vu son père Agamemnon assassiné par sa mère Clytemnestre, et s'est vue tuer son frère Oreste. Iphigénie chante alors une magnifique aria : « Ô toi qui prolongeas mes jours... », l'un des sommets de la partition, reprise par le chœur des prêtresses. Acte 1 scène 1 Iphigénie, Les Prêtresses Ô toi qui prolongeas mes jours, O toi, qui prolongeas mes jours, reprends un bien que je déteste, Diane! Je t'implore, arrêtes-en le cours. Rejoins Iphigénie au malheureux Oreste, Hélas! Tout m'en fait une loi, la mort me devient nécessaire. J'ai vu s'élever contre moi les Dieux, ma patrie et mon père. --- Texte complet sur Intratext : http://www.intratext.com/IXT/FRA0244/ Pages 44-46 de la partition originale --- Lettre autographe signée de Jeanne Hatto. Sans date ni indication de destinataire [ Marguerite Vrignault ?]. Comme les lignes qui suivent l'indiquent peut-être, cette lettre précède de peu l'enregistrement d'Iphigénie en Tauride (Pathé-Céleste Phono-Cinéma). Madame, Je suis navrée, mais j'ai toutes sortes d'ennuis. Il m'a été impossible d'avoir mon costume pour demain Vendredi. J'ai averti monsieur Baduel ce soir afin qu'il le dise à Monsieur Cossira. De plus je suis très fatiguée et ne peux pas chanter. Voulez vous être assez bonne pour m'excuser madame et pour bien vouloir reculer cela de quelques jours. Dites moi quels jours vous vont le mieux pour que j'y aille chanter ce que vous voulez que je chante d'Iphigénie et du Figaro. Encore tous mes regrets madame de ce contre temps et recevez je vous prie l'assurance de mes sentiments distingués. Jeanne Hatto. |
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