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Titre : | Les demoiselles à marier |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Fragson, Harry ; Dalleroy |
Interprète(s) : | Laugier, Pierre |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé blank, valise Columbia |
Date de l'enregistrement : | Avant 1900 |
État : | Exc, montage au début (piano) |
Vitesse (tours/minute) : | 148 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 28-01-2011 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Ce cylindre provient de la valise de cylindres du comédien Pierre Laugier (1864-1907) |
Texte du contenu : | Les demoiselles à marier
Création : Fragson (1894 à l'Européen) - reprises : Nita Darbel (1894), Yvette Guilbert (1897 à la Scala), Pierre Laugier (circa 1900), Charlus (1905) Paroles : Dalleroy - Musique : Harry Fragson - Éditeur : P. Dupont, Paris (1894) Charlus : Auprès de leur maman dodue Elles vont correctes et pointues Avec des regards singuliers Les demoiselles à marier Quand un joli jeune homme les frôle [Yvette Guilbert : Quand un joli garçon les frôle] Elles ont de la gorge à l'épaule Des frémiss'ments de jeune chat Les demoiselles qu'on mariera Et, le soir, émues jusqu'à l'âme Rêvant qu'on les appelle madame Elles s'endorment, le regard mouillé Pauvr' bébés Les demoiselles à marier Elles ont à leur poitrine jolie Des p'tits corsets à forte saillie Elles veulent qu'on leur croie des nénés Les demoiselles à marier Quand un monsieur les complimente D'une façon discrète et galante Elles pensent tout d' suite : I' m'épous'ra Les demoiselles qu'on mariera Alors, en d'ssous, l’œil papillote Cherchant à voir dans la culotte [Yvette Guilbert : Cherchant à voir sous sa r'dingote] S'il a des... des capitaux cachés Effrontées Les demoiselles à marier Si quéqu' passant, heurtant une pierre [Yvette Guilbert : Si quelque passant heurte une pierre] Tout auprès d'elles se fiche par terre Elles croient qu' c'est pour voir leurs mollets Les demoiselles à marier Et si, passant devant une poste Il lèche longtemps un timbre-poste Elles disent : Ce baiser, c'est pour moi Les demoiselles qu'on mariera Si d'aventure elles voient qu'i' s' trotte Vers un hôtel du Chat qui p'lote Elles pensent : Ça c'est pour me tenter Dessalées Les demoiselles à marier |
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