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Titre : | La fin d'une sentinelle |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Soulaire, Victor ; Sibre, Georges |
Interprète(s) : | Fréjol |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Favorite |
Numéro de catalogue : | 7081 |
Numéro de matrice : | 524-e |
Inscriptions complémentaires : | II |
Date de l'enregistrement : | 1905-08 a |
Instruments : | piano acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 77,2 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 08-02-2011 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | La fin d'une sentinelle
Paroles : Georges Sibre - Musique : Victor Soulaire - Éditeur : Maurel Y a plus d' bon Dieu ! y a plus rien ! Bref, y m'en arrive une affaire ! Qu'est-c' que j'ai fait, cré nom d'un chien Pour avoir la guigne, c'tte misère ! Les copains m' disent en rigolant : Laisse donc, va, c'est une bagatelle Mais moi, j' pleure rien qu'en y pensant J' viens d'écraser une sentinelle J' vous jure pourtant qu' j'avais rien bu Juste à peine un p'tit verre de cidre Mais c'est pas ça, voyons, qu'a pu Me faire commettre un homicidre Et puis, pourquoi qu'elle a rien dit ? Moi, j'aurais gueulé à sa place J' parie même qu'elle a rien senti Y a tout d' même des gens coriaces Je m' doutais de rien Quand l' colon, c' matin R'garde mes pieds et m'appelle En m' disant : Ah ça ! mais dis donc T'as écrasé une sentinelle Et t'as l' toupet d' v'nir ainsi Planter d'vant moi ta grosse bedaine Avec aux pieds l' corps du délit ! Flanquez-lui quatre jours pour la peine ! Acré bon Dieu, va, je m' dis : Ça y est, j' suis assassin J' viens d' commettre un crime effroyable Avec mon godillot c' matin J'ai écrasé un d' mes semblables À la chambrée j' cours aussitôt Et là, vite, à moitié malade Je r'garde la s'melle de mon croqu'not Oh ! qu'il était en marmelade On n' distinguait plus rien de rien De la pauvre sentinelle posthrume J' pensais : Fallait qu' ça soye un nain Pour qu'elle fasse aussi peu d' volume Quand sa famille viendra l' chercher Y a pas, faudra que j' leur y crie : C'est c' pauvre Udéli qu' vous d'mandez ? Ben, v'là son corps, v'là l' corps d'Udéli Quand j'eus bien soulagé mon cœur Et qu' j'eus pleuré tout à ma guise Je m' dis : J' vas lui rendre les honneurs Y s'agit pas d' faire des bêtises Alors, dans le quartier obscur J' suis parti, armé d'une chandelle Et j'ai déposé l' long du mur Les restes de la pauvre sentinelle |
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