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Titre : | L'Avare ; scène d'Harpagon : Au voleur ! Au voleur ! A l'assassin ! | ||||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Molière | ||||||||
Interprète(s) : | Dalbret, Roger | ||||||||
Genre : | Diction : théâtre | ||||||||
Fichier audio : | |||||||||
Photo(s) : |
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Support d'enregistrement : | Cylindre | ||||||||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | ||||||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||||||||
Marque de fabrique, label : | Edison | ||||||||
Numéro de catalogue : | 17299 | ||||||||
Date de l'enregistrement : | 1904-1905 | ||||||||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | ||||||||
Couleur de la pâte : | noir moulé | ||||||||
État : | Exc | ||||||||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | ||||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss | ||||||||
Date du transfert : | 11-02-2011 | ||||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. | ||||||||
Texte du contenu : | L'Avare ; au voleur, au voleur !
Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ; on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? n’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. (À lui-même, se prenant par le bras.) Rends-moi mon argent, coquin… Ah ! c’est moi ! Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon cher ami ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! puisque tu m’es enlevé et puisqu'on m'a séparé de toi, ma vie n'est plus possible, je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en m'apprenant qui l'a pris ou en me rendant mon cher argent ? Euh ! que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute ma maison ; à servantes, à valets, à fille, à fils, et à moi aussi. Hein ! que dites-vous ? Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. De qui parle-t-on là ? parle là ? de celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie qu’on m’en dise. N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part au vol que l’on m’a fait. Allons, vite, des commissaires, des archers, des juges, des prévôts, des gênes, des potences, et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ! et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après ! |
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