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Titre : | Le dernier marin du Vengeur |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Lamy, François |
Interprète(s) : | Duparc |
Genre : | Monologue dramatique |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2793 |
Instruments : | Diction |
Couleur de la pâte : | noir moulé, piste en blanc |
État : | bon |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 06-02-2000 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Sur la partition : 'Récit maritime dit par H. Plessis'. Le Vengeur-du-Peuple ou Marseillois est un navire de guerre français en service de 1766 à 1794, vaisseau de ligne de troisième rang connu pour avoir coulé sous la Révolution dans des circonstances que la propagande a glorifiées. Combat naval, récit maritime, longtemps avant l'Entente cordiale |
Texte du contenu : | Le dernier marin du Vengeur
Création : Henri Plessis - Paroles : François Lamy - Éditeur : Émile Benoit Dix vaisseaux de haut bord entourent le Vengeur Aucun n'ose approcher, on dirait qu'ils ont peur Rendez-vous, dit l’Anglais mais d'une voix railleuse : Feu bâbord ! feu tribord ! lui répondit Joyeuse * La mitraille tomba dans les rangs ennemis En fauchant les Anglais ainsi que des épis De nos fiers matelots redoutant le courage Les navires anglais évitent l'abordage Et du Vengeur brisé s'éloignant avec soin Préfèrent sans danger nous mitrailler de loin Le sang coule à grands flots, quel horrible spectacle ! Les blessés, les mourants encombrent l'habitacle Et notre bâtiment, troué de toutes parts S'enfonce lentement au sein des flots blafards Mais un cri parmi nous vole comme la foudre : Amis, tout est perdu, nous n'avons plus de poudre ! Et l'amiral anglais, prenant son porte-voix Nous dit : Rendez-vous pour la dernière fois Vous allez couler bas, allons, point de folie Rendez-vous et je vous fais grâce de la vie Ces mots furent suivis d'un silence effrayant Villaret se leva, le regard flamboyant : Nous sombrons mes enfants, vous venez de l'entendre Répondez à l'anglais si vous voulez vous rendre Jamais ! hurlent cent voix, qu'importe le trépas ! Mourons tous s'il le faut, mais ne nous rendons pas ! Et le Vengeur sombrant, la phalange héroïque S'engloutit en criant : Vive la République ! - - - * Louis Thomas Villaret de Joyeuse (1747-1812), vice-amiral français |
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