Création : Nicolas-Prosper Levasseur et Marcelin Lafont (1831 à l'Opéra de Paris) - paroles : Eugène Scribe, Germain Delavigne - musique : Giacomo Meyerbeer - Éditeur : Maurice Schlesinger, Paris
Raimbault :
Du rendez-vous voici l'heureux instant
N'est-ce pas là ce troubadour normand
Que le seigneur Robert ce matin voulait pendre ?
Bertram :
Oui, jamais il ne fait les choses qu'à demi
Qui t'amène ?
Raimbault :
Je viens attendre Alice,
Mes amours que j'épouse aujourd'hui
Alice qui n'a rien et moi pas davantage
Sans cela nous serions bien heureux en ménage
Bertram :
S'il est ainsi, tiens, prends !
Raimbault :
En croirais-je mes yeux ? c'est de l'or !
Bertram :
Voilà donc ce qu'on nomme un heureux
J'en fais donc aussi quand je veux
R : Ah ! l'honnête homme
B : L'honnête homme
R : Le galant homme
B : Le pauvre homme
R : Mais voyez comme
B : Voyez comme
R : Je me trompais
B : Je le prendrais
R : Ah ! désormais
B : En mes filets
R : Je lui promets
B : Si je voulais
R : Obéissance, reconnaissance en récompense de ses bienfaits
B : Faiblesse humaine que l'or enchaîne, que l'or entraîne par des bienfaits
R : Reconnaissance en récompense de ses bienfaits je lui promets
B : Faiblesse humaine que l'or enchaîne, faiblesse humaine que l'or entraîne, que l'or enchaîne, que l'or enchaîne, que l'or enchaîne par des bienfaits, par des bienfaits
R : Ah ! l'honnête homme, le galant homme, l'excellent homme, le charmant homme, mais voyez comme, mais voyez comme je me trompais, je me trompais
B : Ah ! l'honnête homme !
R : Ah ! l'honnête homme !
B : Ah ! le pauvre homme !
R : Le galant homme !
B : Mais voyez comme
R : Mais voyez comme je me trompais
B : Il se trompait.