Chantez, marins
Chantez, marins, à bord des blancs voiliers
Qui s'en iront, parfumeurs des solstices
Jeter au vent les tabacs, les épices
J'entends sonner, sirènes aux colliers
J'entends rêver les amants sans maison
Ces vagabonds sans chagrin, sans famille
Le cœur épris de nard et de vanille
Rose des vents, volante cargaison
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Où meurt la fée ?
Où meurt la fée ? Où rôdent les lutins
Dans la forêt les clartés sont éparses
Regards noyés dans les yeux clairs des garces
Secrets volés aux jupes des putains
Belles de nuit, matins déconcertants
Mettons l'échelle au cerisier du diable
Pour embaumer dans un cœur insatiable
Ce corps épris des grâces du printemps
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Laisse-moi seul
Laisse-moi seul, j'ai mal à ta douceur
Mon cœur s'en va sous ton sein qui l'achève
Tes abandons m'ont nourri de leur sève
Belle saison, j'étais ton ravisseur
Aucun printemps n'ira te rajeunir
Rose qui meurs pour des amours si franches
Mon désespoir souffre à toutes ses/ces branches
Que j'en ai mal aux/ô roses à venir
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De tant d'amour
De tant d'amour j'aurai bu l'hydromel
Musc éternel, santal ou chèvrefeuille
Parfums perdus que mon regret accueille
Lourds ou légers, ... présents au ciel
Parfums de jour, parfums de nuit
..... benjoin, cannelle en allés sous les portes
Satins aigus, témoins des amours mortes
Où passe encore un frisson qui s'éteint
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Jongleurs
Jongleurs, forains, repasseurs de couteaux
Sur les chemins menant votre voiture
Ce fut un jour la jolie aventure
Dont le soleil riait sur les coteaux
L'espoir des jours comme lierre à la tour
Ensemble abrite oiseaux et vieilles pierres
Désir d'...., rends mes heures plus fières
Auprès de toi pour qui j'ai tant d'amour
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Spectres
Spectres fuyez, je m'en tiens aux vivants
Adieu, rêveur, les elfes et les fées
Humant les fleurs par le vent dégrafées
Chaque matin poussent mes contrevents
Vogue la vie et que rament les jours
.................. j'adore ton visage
Les souvenirs au creux d'un coquillage
Chantent leurs ... et ce sont mes amours