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Titre :La Chèvre-feuille II : L'amour se gagne - Voyages - Je suis heureux
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Hugnet, Georges
Interprète(s) :Hugnet, Georges
Genre :Diction : poème
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement électrique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Philotone
Date de l'enregistrement :1946 c.
Instruments :Déclamation, diction, monologue
Vitesse (tours/minute) :78,2
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 3,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMV, passe-bas, 4,5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :18-04-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Édition limitée à cinquante exemplaires. Exécution Philotone. Exemplaire n° [non renseigné]. Dessin de André Beaudin
Texte du contenu :Publiée en 1943,La Chèvre-Feuille est illustrée de 6 gravures de Picasso, Robert J. Godet éditeur, Paris.


L'amour se gagne

L'amour se gagne
L'amour se perd
Sois la compagne
Couleur de l'air
Ce qui me mène
C'est le soleil
J'ai dans les veines
L'amour pareil
Tout se mérite
Aime-moi bien
Sinon, pars vite
Tu n'es plus rien

- - -

Voyage

Voyage, feu follet, rôdeur, trésors mobiles
Souvenirs sans patrie à bord du grand coureur
Étoiles de plein jour parfaites et faciles
Que la vie à nouveau répare son erreur

Les présents de la fée en scintillant dessinent
Le vol lucide et bleu du papillon des blés
Et le grain de beauté passant en l'églantine
C'est le bruit de la mer dans les linges troublés

Voici ton corps léger sous ta robe légère
Voici mes jeux d'enfant retrouvés en un jour
Pense aux .... dans la nuit impubère
Sur vos seuils adorés je découvrais l'amour

Aurais-je pu connaître écolière aussi folle
Déjà devant la vie et plus emplie de gin
Qu'il n'en faut pour mourir, pour devenir idole
Que de baisers en vain, mon brillant petit djinn

La chatte écaille courbe les œillets des dunes
...... amazone et ..... des châtaigniers
Tes regards incertains s'éveillent sur les hunes
Ma voix rend à jamais tes cheveux dépeignés

- - -

Je suis heureux

Je suis heureux comme personne
Sens mon plaisir naître avec toi
Chaque jour et depuis des mois
Or, voici ton heure qui sonne

Midi qui frappe à ta fenêtre
C'est la mutine aux yeux changeants
Viens vite. Je pleure en songeant
Que tu aurais pu ne pas être

Mange pour paraître plus belle
J'aime aimer, j'aime ta santé
Après le printemps, c'est l'été
Ôte ta robe et prends soin d'elle

Prends garde à ta jambe fragile
C'est dans mes bras qu'il fait plus chaud
L'amour ronronne sous tes mots
Nous sommes si loin de la ville

Tu sais offrir si douce et nue
Sous ton sein il y a ton cœur
Et sous le mien bat le meilleur
De ce que tu es devenue

Rose vivant de son odeur


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