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Titre : | Coquins de médecins |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Christiné, Henri ; Mortreuil, Félix |
Interprète(s) : | Claudius [Maurice Jouet] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone |
Numéro de catalogue : | GC-31316 |
Numéro de matrice : | 5199h |
Date de l'enregistrement : | 1907 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++, sature |
Vitesse (tours/minute) : | 74 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 4,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, 6kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 21-05-2011 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Médecin, médecine, docteur. Mention du nom du bourreau Anatole Deibler |
Texte du contenu : | Coquins de médecins
Paroles : Félix Mortreuil - Musique : Henri Christiné - En dépôt aux Répertoires Réunis Je ne suis pas un anarchisse Renverseur de tous les partis Mais un philosophe sans malice Qui donne des conseils aux amis : Si jamais vous avez une cuite Mal dormi sur votre traversin Un cor au pied, une méningite N'allez jamais voir un médecin ! Car ce sont des êtres sans gêne Pour dix absinthes qu'on n' digère pas Ils ordonnent la diète une semaine Et vous demandent quarante francs pour ça Les médecins C'est des coquins ! Déjà tout jeunes, ils nous embêtent Lorsque dans l' monde on veut entrer Ces messieurs vous tirent par la tête Pour voir si l'on n'est pas mort-né Plus tard, quand on est militaire Nous avons le médecin-major Qui vous sonde le nez, les paupières Et toutes les autres parties du corps Il vous resonde pour voir si on louche Il vous fait faire le grand écart Il vous fourre après dans la bouche Un doigt qu'il vous a mis quéque part Oh la la, les médecins Oh ! mais c'est des coquins ! Pour une migraine des plus légères Ils vous endorment immédiatement Vous suppriment les os maxillaires Et vous font faire le coup du trépan Quand on va dans leur dispensaire Ou chez eux, ça coûte de l'argent Ils vous disent : Y a plus rien à faire Vous êtes foutu, fichez-moi l' camp ! Quand c'est votre femme, qu'elle est gentille Pour un bouton qu'elle a sur le cou En deux temps ils la déshabillent Elle rentre enceinte et c'est pas d' vous Ah ! les médecins C'est des coquins ! Enfin, bref, ils nous ankylosent Nous tirent la langue, nous regardent le blair Moi, j' prétends qu'ils n' font qu'une chose : D' la concurrence à Deibler Mais j' suis là que j' m’époumone À hurler contre ces messieurs Grands dieux ! au secours ! je m' congestionne ! J' suis pris d'un mal mystérieux ! Oh ! je sens ma colonne vertébrale Qui peut plus du tout fonctionner J' suis perdu, y a-t-y dans la salle Un monsieur qui voudrait m' sauver ? Vous, monsieur ? Ah ! ah ! tant mieux Les médecins ? Ah ! c'est des chérubins |
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