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Titre : | Pour la république |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Christiné, Henri ; Dufleuve [Edmond Bouchaud] |
Interprète(s) : | Ouvrard, Gaston |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement électrique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | PA671 |
Numéro de matrice : | cpt-2161 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78,2 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 3,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 27-05-2011 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Pour la répoublique
Création : Polin (1907 à la Scala) - Paroles : Edmond Bouchaud dit Dufleuve - Musique : Henri Christiné - Editeur : Marcel Labbé, Paris (1907) Annonce : Chanson nouvelle. Hé, chanson nouvelle, elle est nouvelle sans être nouvelle. Pour ceux qui la connaissent depuis longtemps, elle est pas nouvelle mais pour ceux qui la connaissent pas, elle est nouvelle. C'est une marche comme y en a beaucoup Elle est en vers et même en prose Quand même elle s'rait en rien du tout Je vous la chant'rai la même chose L' couplet n'est ni long ni malin Mais on s' rattrape sur le refrain {Parlé :} Ah oui ! seul'ment voilà, le refrain il est pas sur la même air… oh ! ça n'a pas d'importance, ça, hé hé {Refrain :} Si j' porte un pantalon garance C'est pour la France Les armes, un sac et un képi C'est pour le pays Mon âme, mon cœur et ma vie C'est pour la patrie Et si j' trimballe toute la boutique C'est pour la République {Parlé :} Tout ça pour elle, et je la connais même pas, la république, hé. Oh ! et puis si je la connaissais, ça serait kif-kif, va. C'est pas elle qui porterait mon fourbi pour moi, va, hé ! Si encore on serait dans le désert, eh ben, on aurait des chameaux pour porter tout c' fourbi-là, hé. On aurait seul'ment un dromadaire, eh ben, pour nous, ce serait le repos des dromadaires, hé, hé. Quand l' soldat est en permission Il va revoir sa bonne amie Tous deux, dans les bois, les buissons Ils marchent, parlant de poésie En foulant les tapis de velours Des sentiers parfumés d'amour {Parlé :} Des sentiers parfumés d'amour ! Eh ben, si c'est l'amour qui les parfume, les sentiers, je lui fais pas mes compliments {Refrain :} Quand je vais voir ma connaissance C'est pour la France Quand j' suis avec elle dans son lit Je parle du pays Je satisfais toutes ses envies C'est pour la patrie Quand j' meurs dans les bras d' Véronique C'est pour la République {Parlé :} Oui, oui, on dit qu'on meurt mais on meurt pas. Eh oui ! parce que si on mourrait pour de bon, eh ben, on pourrait pas recommencer si souvent, hein, pas vrai ? Quand on marche depuis longtemps On a les pieds qui traînent par terre Alors on s'amuse en marchant À faire des nuages de poussière Comme c'est moi qu'a les pieds l' plus grands Je fais des nuages épatants {Parlé :} Hé, hé, faut bien faire quelque chose pour se distraire. Eh oui, hé, et quand on est à un bout, eh bien, on revient à l'autre bout et puis ainsi de suite, quoi. Oh ! évidemment, ça sert à rien mais ça passe le temps. {Refrain :} Si mes deux pieds marchent en cadence C'est pour la France Mes jambes et mon derrière aussi C'est pour le pays J' dilate ma rate et ma vessie C'est pour la patrie Et si je gueule comme une bourrique C'est pour la République ! {Parlé :} Sacrée foutue de marche ! |
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