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Titre : | La damnation de Faust ; chanson de la puce |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Berlioz, Hector ; Gandonnière, Almire |
Interprète(s) : | Bourdin, Roger ; Cloez, G. |
Genre : | Opéra |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement électrique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Odéon |
Numéro de catalogue : | 188534 |
Numéro de matrice : | ki1236-2 |
Instruments : | orchestre acc. |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | Exc+ |
Vitesse (tours/minute) : | 78,2 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas 5.5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 14-07-2011 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | La damnation de Faust ; chanson de la puce
Vrai Dieu ! messieurs, votre fugue est fort belle Et telle Qu'à l'entendre on se croit aux saints lieux Souffrez qu'on vous le dise Le style en est savant, vraiment religieux On ne saurait exprimer mieux Les sentiments pieux Qu'en terminant ses prières,, l’Église En un seul mot résume. Maintenant Puis-je à mon tour riposter par un chant Sur un sujet non moins touchant Que le vôtre ? Une puce gentille Chez un prince logeait Comme sa propre fille Le brave homme l’aimait ; Et, l’histoire l’assure, Par son tailleur, un jour, Lui fit prendre mesure Pour un habit de cour. L’insecte, plein de joie Dès qu’il se vit paré D’or, de velours, de soie, Et de croix décoré, Fit venir de province Ses frères et ses sœurs, Qui, par ordre du prince Devinrent grands seigneurs. Mais, ce qui fut bien pire, C’est que les gens de cour, Sans en oser rien dire Se grattaient tout le jour. Cruelle politique ! Ah ! plaignons leur destin, Et dès qu’une nous pique Écrasons-la soudain. |
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