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Titre :La lecture des évangiles - Conférence 4, face 1
Interprète(s) :Durrleman, Freddy
Genre :Diction : sermon, poème
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :30 cm aiguille (enregistrement électrique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pyral zinc - Radio Luxembourg - Foniric 22 rue Bayard, Paris 8e
Numéro de catalogue :Copie 2713
Date de l'enregistrement :1938-09-03
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :abon, variable
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas 6kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :21-07-2011
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Dans une boîte 'Les Maisons de la Cause - Carrières sous Poissy (S&O)'. Freddy Durrleman (1881-1944) 81 faces de disques, chacune de 3 à 4 minutes trente.
Texte du contenu :Freddy Durrleman

La lecture des évangiles - conférence 4, face 1

"La foi vient de ce qu'on entend et ce qu'on entend vient de la parole de Dieu. Tes ordonnances font vivre celui qui les met en pratique. Tout ce qui a été écrit autrefois a été écrit pour notre instruction afin que par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l'espérance.

Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier. La parole de Dieu est vivante et puissante, plus acérée qu'aucune épée à deux tranchants. Elle pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, jusque dans les jointures et les moelles, elle juge les sentiments et les pensées du cœur."

Monsieur le pasteur Durrleman continuera aujourd'hui son examen des objections faites à la lecture des évangiles.

Après avoir établi que l'objection courante "La lecture des évangiles est défendue par l’Église" ne résiste pas à un examen sérieux et que l'on ne peut sans désobéir expressément à l’Église négliger la lecture des évangiles, nous avons commencé à répondre à ceux qui disent : "La lecture des évangiles est inutile parce que l’Église offre aux fidèles un certain nombre de moyens d'édification religieuse qui rendent superflue la lecture de l’Évangile : le paroissien avec les extraits de l’Évangile, la prédication avec ses commentaires de l’Évangile. Paroissien et prédication ne suffisent-ils pas et ne rendent-ils pas superflue la lecture des évangiles ?".

Mesdames et messieurs, saint Augustin veut bien éclaircir s'il y a lieu mais non remplacer la parole de Dieu. La prédication de l’Évangile ne remplace pas la lecture de l’Évangile. Telle est bien la doctrine authentique de l’Église et le concile de Trente en sa cinquième session décrétera le canon suivant : "Le trésor des saints livres ayant été donné aux hommes par le Saint-Esprit, la lecture en est aussi nécessaire que la prédication". La préface de l'édition catholique du Nouveau Testament de Paris en 1732 le dit bien: "Le plus spécieux prétexte que la négligence et la paresse puissent apporter c'est de dire que l'on a des prédicateurs qui nous instruisent des vérités chrétiennes et que par-là on est dispensé de les méditer et de les lire dans les saintes écritures". Mais les saints Pères le réfutent et le détruisent entièrement. Saint Maxime, abbé, confesseur et martyr, dit ces paroles si remarquables dans son sermon 17 : "De même qu'une terre qui n'a point été arrosée ne peut porter des épis eût-elle été ensemencée un millier de fois, ainsi l'esprit qui n'a point été divinement humecté par la rosée des divines écritures ne peut porter aucun fruit eût-il été mille fois ensemencé par la parole du prédicateur". Aussi bien, messieurs, ayant pour principe et pour objectif de faire connaître et aimer au peuple chrétien la teneur même de l’Évangile, les saints Pères, loin de vouloir le suppléer ou le supplanter par leurs propres écrits, avaient consacré leurs efforts à en élucider les moindres expressions, à en scruter et à en expliquer le sens non pour que le commentaire fît disparaître le texte mais afin que les fidèles, dans l'intérieur de leurs maisons, tantôt seuls et tantôt en famille, comprissent et goûtassent de mieux en mieux la vivifiante saveur de la sainte parole.


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La lecture des évangiles - conférence 4, face 2

Penseriez-vous, messieurs, que la lecture personnelle de l’Évangile par les fidèles est l'ennemie de la prédication ? Détrompez-vous. La prédication s'enrichit au contraire de tout l'enrichissement scripturaire de chacun. L'intérêt, la variété, la solidité, la richesse de la prédication seront d'autant plus grands que plus grandes seront les connaissances bibliques, évangéliques, des fidèles. La sécheresse de l'orateur vient souvent de la sécheresse de l'auditeur. Comment prêcher sur l’Évangile à qui n'ouvre jamais l’Évangile ? On donnera à celui qui a mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. La préface du Saint Évangile de L'Association catholique pour l'édition et la diffusion des saints évangiles dans les pays de langue française le dit fort bien : "Nous ne voulons pas par ce volume détourner les fidèles des évangiles du dimanche ni d'aller écouter les explications qu'on en donne en chaire, loin de là ! nous voulons donner à la prédication ordinaire un secours efficace et facile à saisir. Nous espérons bien qu'une lecture plus étendue de l’Évangile fournira aux prêtres l'occasion et le moyen d'y prendre plus souvent le sujet de leurs instructions, de le faire connaître plus à fond et surtout plus aisée.Nous voudrions que par-là naquît chez les fidèles le besoin d'aller plus avant en quête de la lumière dont cette lecture fait si souvent naître le désir".

En vérité, messieurs, l'objection que nous examinons est bien ... : Sur quel extraordinaire malentendu a bien pu s'établir cette opposition de la prédication pastorale et de la parole de Dieu ?

L'homme chargé de méditer et d'expliquer la parole au fidèle redouterait que celui-ci ait pris et prenne tous les jours connaissance de ce qu'il a la sainte ambition de lui révéler, de lui communiquer que ce pour quoi il lui voudrait voir prendre flamme, "s'enflamber", se passionner jusqu'à en oublier tout le reste et, s'il le faut, renoncer en martyr à tout le reste ? Mais c'est invraisemblable ! En 1735, la préface de l'édition catholique de Paris du Nouveau Testament le disait avec force et clarté : "C'est la parole de Dieu et non la leur que les personnes chargées de l'instruction doivent faire entendre au peuple. Ou, si leur parole y est employée, ce n'est que pour être l'interprète et l'organe de celle du Seigneur. Le nom de parole de Dieu donné à toute prédication, à toute instruction chrétienne a .... les ministres que c'est véritablement cette parole divine qui doit être non seulement la règle mais la source même de tous leurs discours. Si les ouvrages des saints peuvent être regardés comme des ruisseaux où coule la sagesse et la piété et qui répandus partout inondent la terre et la fertilisent, l’Évangile c'est l'ouvrage de Jésus-Christ même et de son esprit et doit être regardé comme la source où les autres ont toujours puisé des secours. ......... Jésus-Christ nous dit que nous n'avons qu'un seul maître et qu'il est lui-même ce maître adorable". Ce qui fait dire à saint Basile, évêque de Césarée : "Si vous avez l'intelligence de rechercher dans l’Écriture les salutaires instructions qu'elle nous donne, vous n'avez pas besoin de moi ni de qui que ce soit pour vous guider,...


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La lecture des évangiles - conférence 4, face 3

... vous aurez pour cela la lumière du Saint-Esprit. Il illuminera, il aplanira la voie que vous devez suivre et vous conduira par la main" et à Lactance, le célèbre apologète du IIIe siècle surnommé le Cicéron chrétien : "Nous convoquons les peuples à la source la plus riche, savoir à la Bible même, afin qu'ils y étanchent la soif que la lecture du saint livre excite en nous". "Les livres de piété nous suffisent" dit-on encore dans les milieux où l'on prétend inutile la lecture des évangiles.

Messieurs, les livres de piété, ajoute-t-on, complètent admirablement pour nous le paroissien et la prédication de nos pasteurs. Ils nous donnent sous une forme assimilable à laquelle nous sommes habitués, avec une variété constamment accrue par l'énorme production dont témoignent les devantures de nos librairies religieuses et les catalogues de nos éditeurs, l'aliment nécessaire et suffisant de notre vie spirituelle. Pourquoi vouloir réduire à quatre petits livres qui par surcroît se répètent insensiblement et avec quelque inévitable monotonie la bibliothèque du chrétien d'aujourd'hui ? Les évangiles sont la racine enfouie maintenant depuis tantôt vingt siècles au sol fécond de l'histoire de l’Église, ils sont là à leur place indispensable, fondamentale, originelle. Laissez-les-y et venez avec nous jouir des coloris et des parfums de l'incomparable floraison de la littérature post-évangélique. Après les racines, par les racines, les tiges, les fleurs, les fruits.

Nous ne désirons nullement, mesdames et messieurs, faucher toutes ces prairies en fleurs

, répondons-nous à ceux qui parlent ainsi, nous sommes les disciples d'un maître qui nous a mis en garde contre les hâtives séparations du blé et de l'ivraie et nous abandonnons le soin à la chaleur du jour de laisser dessécher le soir l'herbe verdoyante du matin. Nous ne demandons pas aux chrétiens de ne lire que les quatre évangiles, nous savons qu'il y a des livres excellents et dont la lecture ne peut que rendre plus attachante encore celle des évangiles mais nous demandons que les livres de piété n'usurpent pas la place du livre de La piété, que la forêt de la littérature chrétienne n'envahisse pas et n'étouffe pas le jardin évangélique. Nous partageons, messieurs, l'émoi de monseigneur Mignot déplorant qu'au lieu d'aller chercher dans nos saints livres l'aliment préparé à l'âme par Dieu lui-même on aille l'emprunter à des livres de piété, œuvres de la main des hommes. L'éminent et savant catholique Henri Lasserre dit que dans la plupart de ces ouvrages trop souvent le sucre de la dévotion remplace le sel de la sagesse. et que "les vrais enseignements évangéliques y sont délayés, comme perdus dans des eaux étrangères, que plusieurs sont absolument navrants par leur insignifiance intellectuelle, par leur étroitesse de conception, par leurs idées fausses ou leur absence d'idées, par leur entière ignorance, ignorance du monde réel, ignorance du cœur humain; ignorance des véritables voies de Dieu et que les uns comme les autres, les meilleurs comme les lamentables, sont tout autre chose, oui, absolument autre chose que l'Evangile."



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La lecture des évangiles - conférence 4, face 4


"Serons-nous téméraires de le penser et de le dire ? interroge Henri Lasserre. Ce que, depuis qu'a disparu l'habitude de lire les évangiles, le zèle le plus ardent et le plus infatigable, s'empressa d’apporter aux âmes et aux intelligences chrétiennes ne compensa point ce qu’elles avaient perdu.

Serons-nous téméraires de le penser et de le dire, d’accord avec les Pères et d’accord avec l’Église ? La parole des hommes était fondamentalement impuissante à suppléer la parole divine et, quelque remplis qu’ils fussent de bonnes et saintes intentions, toutes ces myriades de volumes ne valaient point cet unique livre : l’Évangile."

Avons-nous tort, messieurs, de demander pour les évangiles parmi les livres de piété une place de choix, une place d'honneur, la première place. Est-ce trop demander pour le livre que saint Jean Chrsysostome, saint Athanase et tant d'autres Pères appelaient d'un seul nom : Le Livre ?

L'eucharistie nous suffit", dit-on, nous communions avec Jésus-Christ à la sainte cène ... "Cette forme supérieure de la communion avec le Seigneur ne rend-elle pas superflues les autres formes de communion avec Dieu ? Qui jouit de sa présence réelle aujourd'hui a-t-il besoin d'essayer de se représenter à travers des pages forcément incomplètes et pâlies sa présence d'il y a vingt siècles ? Le Christ de la piété n'éclipse-t-il pas le Jésus de l'Histoire ? Le Christ de la mystique n'a pas à connaître le Jésus évangélique. Devenu grand, il a quitté ......

Ah ! répondrons-nous, il y a plus de perspicacité, plus de pénétration dans ces lignes du chanoine Alfred Weber : "Qu'on ne dise pas que Notre Seigneur Jésus-Christ se communique assez libéralement aux âmes dans la sainte eucharistie pour qu'elles n'aient point à le chercher encore dans le livre. Pour que nos communions produisent tous leurs fruits, il faut avant tout une connaissance ..........de l'autre, de notre cœur. Nous n'apprécierons dignement le don de Dieu qu'à la conditions d'en savoir la grandeur infinie et la ravissante beauté. C'est le saint évangile qui nous révélera la ..... C'est lui qui nous dira la valeur unique de nos ... . "Je sens, dit le........au quatrième livre de l'imitation, je sens que deux choses me sont ici-bas souverainement nécessaires et que sans elles je ne pourrais porter le poids de cette misérable vie.Enfermé dans la prison du corps, j'ai besoin d'aliments et de lumière. C'est pourquoi vous avez donné à ce pauvre infirme votre chair sacrée pour être la nourriture de son âme et de son corps, et votre parole pour luire comme une lampe devant ses pas. Oui, c'est votre parole qui soulève le voile du sanctuaire et conduit avec sûreté jusque dans le saint des saints."


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La lecture des évangiles - conférence 4, face 5


Allons donc à la lumière de l'âme, au verbe de la vie, allons-y comme on s'approche de la table eucharistique avec cette foi pénétrante des cœurs simples et purs, avec ces ardents désirs qu'inspire un grand amour, avec une compréhension intime et une humble prière. Communions tous les jours à la parole sacrée de Jésus comme nous souhaiterions de communier tous les jours à sa chair sacrée.

Que l'Église, messieurs, n'oublie pas la tradition séculaire d'après laquelle elle rend à l’Évangile les mêmes honneurs qu'à l'eucharistie. Dans les solennités, elle répand sur son passage les parfums de l'encens, elle l'accompagne à la lumière des flambeaux, elle l'encense par trois fois. Souvent on a mis dans un tabernacle à deux compartiments d'un côté l’Évangile et de l'autre l'eucharistie avec l'inscription : Par cultus et amor utrique (à tous les deux même amour et même culte) ou cette parole de saint Augustin : Non est minus verbum Dei quem corpus Christi (La parole de Dieu n'est pas moindre que le corps de Jésus-Christ). Beau symbole, mesdames et messieurs, ... touchants et expressifs. Hélas ! combien les comprennent ? combien en saisissent le sens et l'esprit ? Formes trop souvent vides, sans âmes. Les docteurs de l'église catholique vont plus loin encore tel le révérend père Pinard de La Boullaye qui au cours du carême de 1929 à Notre-Dame de Paris s'exprima ainsi : "Voulez-vous comprendre quel est le prix des évangiles ? Supposez donc que Jésus tempère un instant l'éclat de sa gloire, qu'il vienne à vous tenant d'une main l'eucharistie de l'autre l’Évangile et vous dise : "Je vous donne le choix, ou ma présence dans cette hostie ou le récit de ma vie dans ce livre, que préférez-vous ?". Sans hésiter, beaucoup d'entre vous répondraient vraisemblablement : L'eucharistie. Au risque de vous étonner, je répondrais, ce me semble : "Seigneur, puisque je ne puis posséder à la fois ces deux trésors, gardez votre eucharistie, donnez-moi les évangiles" Pourquoi, messieurs, parce que dans son sacrement le Sauveur est présent sous les apparences de la mort. Prêtre, lorsque nous avons prononcé sur le pain et le vin de l'autel les paroles dont il se servit lui-même au soir de la cène, fléchissant le genou nous l'adorons sous les espèces consacrées avec autant d'assurance que si nous le voyions de nos yeux mais l'hostie que tiennent nos mains tremblantes, cette hostie est muette. Nous l'interrogeons : "Que pensez-vous, Seigneur, en cet instant même ? qu'attendez-vous de moi dans les difficultés où je me débats, comment agir pour vous plaire ?" - Elle se tait. - "Prendrais-je pour votre volonté, Seigneur, ces désirs, ces desseins qui s'agitent en moi quand vous reposez dans ma poitrine" - Nulle réponse - Pourtant la raison nous en avertit : À défaut d'une règle sûre qui nous permettent de juger ces mouvements intérieurs, les pires illusions sont à craindre. Eh bien messieurs, les pensées intimes de ce maître adoré, cette règle lumineuse dont nous avons besoin, l’Évangile nous les apporte. Là, les sentiments du Christ sont décrits au vif : sa miséricorde pour le pécheurs, sa justice, sa piété. Là, chacune des paroles qu'il a dites vibre encore comme si elle était prononcée d'hier. Là, des exemples concrets nous apprennent comme il se comportait envers ses amis, envers ses ennemis, envers les derniers d'entre ses frères...


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La lecture des évangiles - conférence 4, face 6


... et du même coup ce qu'il attend au jour le jour de notre part. L'hostie est muette et semble morte. L’Évangile, au contraire, dès que la foi le médite, nous rend Jésus vivant et parlant. L'eucharistie nous est donnée comme un aliment, l’Évangile comme un message du Christ à toutes les générations. Après deux mille ans, son cœur palpite encore dans ces pages comme celui de nos parents et de nos amis défunts dans leurs lettres aujourd'hui jaunies par le temps."

Mesdames et messieurs, avons-nous tort au surplus de penser que c'est l’Évangile seul qui peut donner à l'eucharistie son vrai sens, son sens authentique, celui que lui a donné Jésus lui-même ? Est-il nécessaire en vérité de dire que seul Jésus a qualité, a autorité pour interpréter le Christ ? À moins de ne voir dans la sainte cène une forme magique, sans réalité substantielle, spirituelle, sans personnalité vivante, l'eucharistie ne peut se passer de l’Évangile, des évangiles.

Mesdames et messieurs, nous avons achevé l'examen de l'objection faite à la lecture de l’Évangile du point de vue de ceux qui disent que cette lecture est inutile puisque bien des éléments la remplacent avantageusement aujourd'hui pour le chrétien : le paroissien, la prédication, les livres de piété, l'eucharistie. Il nous est apparu que ni paroissien ni prédication ni livre de piété ni eucharistie ne peuvent remplacer pour le chrétien la lecture de l’Évangile. L’Évangile peut tout remplacer, messieurs, mais rien, rien au monde ne peut le remplacer. Dès lors, avec quelle ardeur, pour parler avec la préface de l'édition catholique du Nouveau Testament de Paris, 1735 les enfants de Jésus-Christ, les chrétiens ne doivent-ils point se forcer à la lecture, à l'étude, à la méditation de ce divin livre, chacun à proportion de sa capacité et de son état. C'est là que se trouvent le pain des forts et le lait des faibles, c'est là que Jésus-Christ, se proportionnant à tous, fait trouver à tous ceux qui recueillent et écoutent sa parole avec foi, avec docilité, avec piété les instructions salutaires dont ils ont besoin ou pour se corriger de leurs vices ou pour croître dans la vertu et s'avancer de lumière en lumière jusqu'à l'arrivée du grand jour. J'ai dit.


Pour suivre avec fruit ces études diffusées chaque samedi à 11h40 à Radio-Luxembourg, nous vous demandons, mesdames et messieurs, de lire ou de relire le Nouveau Testament et spécialement les quatre évangiles et les épîtres de saint Paul ainsi que la Bible tout entière que nous tenons à votre disposition. Pour se procurer le texte de nos conférences, pour tout renseignement, s'adresser au poste de Radio-Luxembourg à Luxembourg, Grand-Duché. Les personnes désireuses de poser des questions, de soumettre des objections peuvent écrire en toute liberté à la Maison de La Cause à Carrières-sous-Poissy : Maison de La Cause, Carrières-sous-Poissy, Seine-et-Oise



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