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Titre : | Voyage à Bâle |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Félix Chaudoir ; Paul Briollet ; Henri Tinant |
Interprète(s) : | Dranem |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé - APGA |
Numéro de catalogue : | P3125-2 |
Numéro de matrice : | 65419RA |
Vitesse (tours/minute) : | 86,2 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe Westrex passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 22-10-2011 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Voyage à Bâle
Paroles : Paul Briollet, Henri Tinant - Musique : Félix Chaudoir - Éditeur : J. Rueff - Paris (1904) Ayant des p’tites économies Ma femme me dit : J’ai un désir C’est de visiter l’Helvétie Pour Bâle, prenons le train d’plaisir Pensant qu’c’est une envie de femme ronde J’y réponds : Cocotte, allons-y J’voudrais pas qu’notre gosse vienne au monde Avec un p’tit suisse sur l’nombril Le lend’main, nous étions à Bâle Sur la montagne, avant d’grimper Ma femme me dit : Emporte mon châle Et mets une gourde à ton côté Je lui réponds : En v’là une bourde Sans bagages, nous marcherons mieux Pour quoi faire se charger d’une gourde Nous sommes déjà bien assez d’deux D’abord, nous visitons des grottes Près desquelles y avait des chalets Tiens, que j’m’écrie, r’garde donc, Charlotte On dirait qu’c’est des cabinets Elle me répond : Fais pas l’fumiste Je n’vois pas la nécessité D’faire des chalets pour les touristes Puisqu’on met les grottes à côté Tendant l’oreille, elle m’dit : Eustache Écoute cette musique au lointain Les bergers jouent le ranz des vaches C’est l’heure du r’tour, elles le sentent bien J’réponds : Elles ont d’l’intelligence Mais elles doivent avoir du sale lait Parce des vaches qui sentent le ranz Ça doit donner du beurre pas frais Soudain, d’vant moi, mon épouse glisse Une branche lui déchire son jupon Elle m’crie : Prends garde au précipice Y a une crevasse… fais attention ! J’y réponds : N’perds pas la boussole J’vois bien une crevasse derrière toi Mais pas d’danger qu’j’y dégringole Attendu qu’elle est au-d’ssus d’moi Tout à coup, v’là qu’une avalanche Nous fait tomber dans un grand trou On avait d’la neige jusqu’aux hanches On s’sentait plus la peau du cou Un chien d’montagne vivement s’amène Il m’lèche le nez pour me l’dégeler J’dis : La saison d’hiver prochaine C’est comme ça qu’on s’chauffera les pieds Après cette sacrée aventure J’avais l’postérieur tout glacé Aussi je r’biffe plus, je vous l’jure À Bâle pour aller m’balader J’m’en souviendra, je vous l’assure De ma chute dans c’sale précipice Car en r’gardant ma figure J’pense toujours au trou d’Bâle, en Suisse |
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