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Titre : | Pour me fortifier |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Christiné, Henri ; Rimbault, Eugène ; Arnould, Georges |
Interprète(s) : | Polin [Pierre Paul Marsalès] |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Edison |
Numéro de catalogue : | 17532 |
Date de l'enregistrement : | 1905 |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | abon, saute à l'annonce et à la fin |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 06-06-2000 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Coll. Marc Béghin. |
Texte du contenu : | Pour me fortifier
Paroles : Eugène Rimbault, Georges Arnould - Musique : Henri Christiné, Eugène Rimbault - Éditeur : Le Tourlourou (Eugène Rimbault), Paris (1905) Y a quéqu' temps, l' méd'cin m' dit : Jeune homme Pour vous former l' tempérament Et pour dev'nir solide en somme Faut faire des sports, du dév'lopp'ment Vous êtes un p'tit peu mince des hanches Faut vous fortifier, mon garçon J'y dis : C'est bon, maint'nant l' dimanche J'irai aux fortifications Mais non ! qu'i' m' dit, l' gros plein d' malice C'est pas comme ça qu' vous d'viendrez fort Ce qu'il vous faut, c'est d' l'exercice N'importe lequel mais faut des sports Ça vous f'ra grossir la poitrine J' demande pas mieux, qu' j'y dis, ma foi Car ça fait longtemps qu' ça m' chagrine Qu' ma bonne amie en ait plus qu' moi J' vais donc l' soir même dans une grande salle Ousqu'il y avait des tas d' messieurs En flanelle et puis en sandales Le patron m' dit : Faut faire comme eux Il ajoute : Voyons, jeune élève Est-ce que vous êtes fort su' les poids J' y dis : J' suis fort que su' les fèves Mais au besoin j' bouffe n'importe quoi Et i' prend des espèces d'affaires Qu'avaient des grosses boules à chaque bout I' dit : Voyez, ça c'est des haltères J'y dis : Bon, désaltérons-nous Mais non ! qu'i' répond, tête de mule ! À bout d' bras faut qu' vous les portiez De cette façon vous f'rez l'hercule J' y dis : J' f'rai l'air que vous voudrez Il ajoute en m' tapant su' l’épaule : Maint'nant j' vas vous chercher l' masseur Ah ! j' dis, chouette ! ça va d'venir drôle Si l' patron va m' chercher sa sœur Là-d'ssus un grand gaillard s'amène Et i' m' frotte les jambes et les bras J' lui dis : Vous donnez pas tant d' peine La sœur du patron va m' faire ça Et i' répond : Voulez-vous vous taire ! J' m'en vas vous assouplir les reins C'est tout c' qu'y a d' plus salutaire Puis j' raffermirai votre bassin Mon bassin ? qu' je m' dis, saperlotte ! J'ai un bassin ? oh ! c'est rigolo Ben, si la sœur du patron m' botte J'y dirai d' faire aller l' jet d'eau |
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