 |  |
Création : Dranem (1910 à l'Eldorado) - reprises : Lucien Boyer (1911), Charlus, Tramel
Paroles et musique : Lucien Boyer - Éditeur : Pêle-Mêle : Société d'édition de la Lune Rousse - Paris, [1910]
Titre complet : Vive l'Express de Normandie ou Le Rapide de l'Ouest-État : [petit voyage à deux kilomètres à l'heure]
Ci-dessous :
- version chantée par Dranem
- version chantée par Charlus
Dranem :
Sur l’Ouest-État dernièrement
Tout doux, tout doux, tout doucement
J'ai fait un voyage d'agrément
Tout doux, tout doucement
Un facteur prend mon fourniment
Tout doux, tout doux, tout doucement
Et l' porte à l'enregistrement
Tout doux, tout doucement
Et on l' barbouille complètement
Tout doux, tout doux, tout doucement
De colle, de pâte et d' bull'tins blancs
Tout doux, tout doucement
Puis le train part rapidement
Tout doux, tout doux, tout doucement
Et s'arrête re-rapid'ment
Tout doux, tout doucement
On avait oublié seul'ment
Tout doux, tout doux, tout doucement
Huit ou neuf compartiments
Tout doux, tout doucement
On r'vient chercher ces tire-au-flanc
Tout doux, tout doux, tout doucement
Et l'on repart rapidement
Tout doux, tout doucement
Bientôt l' mécanicien descend
Tout doux, tout doux, tout doucement
Satisfaire un besoin pressant
Tout doux, tout doucement
Toutes les vaches du pays normand
Tout doux, tout doux, tout doucement
Regardaient l' train en rigolant
Tout doux, tout doucement
Et les p'tits veaux disaient : Maman
Tout doux, tout doux, tout doucement
Crois-tu qu'ils ont l'air bête là-d'dans
Tout doux, tout doucement
Les voyageurs pendant ce temps
Cueillaient, mangeaient les champignons blancs
Qui avaient poussé sur les blancs
Tout doux, tout doucement
Mon voisin m' dit au bout d'un an
Tout doux, tout doux, tout doucement :
Ma femme doit s' faire du mauvais sang
Qu'est-c' que j' vais prendre en rentrant !
L' chef de train nous dit gentiment :
Nous attendons l'express de Fécamp
Qui doit passer dans trente-cinq ans
Tout doux, tout doucement
En écoutant ce renseign'ment
Je fis c' que j'aurais dû faire avant
Je r'vins chez moi pédestrement
Tout doux, tout doucement
Me croyant mort depuis longtemps
Ma femme s'était r'mariée tranquill'ment
Elle avait même quatorze enfants
Tout doux, tout doucement
Mais ce refrain d'vient assommant
Tout doux, tout doux, tout doucement
N' vous fâchez pas, je fous mon camp
Tout doux, tout doucement
--------------------------
Charlus :
Sur l’Ouest-État dernièrement
Tout doux, tout doux, tout doucement
J'ai fait un voyage d'agrément
Tout doux, tout doucement
Un facteur prend mon fourniment
Tout doux, tout doux, tout doucement
Et l' porte à l'enregistrement
Tout doux, tout doucement
On le barbouille complètement
Tout doux, tout doux, tout doucement
De colle, de pâte et d' bull'tins blancs
Tout doux, tout doucement
Puis le train part rapidement
Tout doux, tout doux, tout doucement
Mais s'arrête au bout d'un moment
Tout doux, tout doucement
On avait oublié seul'ment
Tout doux, tout doux, tout doucement
La moitié des compartiments
Tout doux, tout doucement
On r'vient chercher ces tire-au-flanc
Tout doux, tout doux, tout doucement
Et l'on r'part pour rattraper l' temps
Tout doux, tout doucement
Bientôt l' mécanicien descend
Tout doux, tout doux, tout doucement
Pour satisfaire un b'soin pressant
Tout doux, tout doucement
Toutes les vaches du pays normand
Tout doux, tout doux, tout doucement
Regardaient l' train en rigolant
Tout doux, tout doucement
Et les p'tits veaux criaient : Maman
Tout doux, tout doux, tout doucement
Crois-tu qu'ils ont l'air bête là-d'dans
Tout doux, tout doucement
Les voyageurs pendant ce temps
Cueillaient, mangeaient des champignons blancs
Qui avaient poussé sur les blancs
Tout doux, tout doucement
Mon voisin m' dit au bout d'un an
Tout doux, tout doux, tout doucement :
Ma femme doit s' faire du mauvais sang
Qu'est-c' que j' vais prendre en rentrant !
L' chef de train nous dit gentiment :
Nous attendons l'express de Fécamp
Qui doit passer dans trente-cinq ans
Tout doux, tout doucement
En écoutant ce renseign'ment
Je fis c' que j'aurais dû faire avant
Je r'vins chez moi pédestrement
Tout doux, tout doucement
Me croyant mort depuis longtemps
Ma femme s'était r'mariée tranquill'ment
Elle avait même eu douze enfants
Tout doux, tout doucement
Mais ce refrain d'vient assommant
Tout doux, tout doux, tout doucement
Ne vous fâchez pas, j' fiche le camp
Tout doux, tout doucement