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Titre : | Un jour di l'eitoulià | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Mazabraud, José ; Billaut, Louis | ||
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : |
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Support d'enregistrement : | Cylindre | ||
Format : | Inter (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Pathé | ||
Numéro de matrice : | 16112 | ||
Date de l'enregistrement : | c. 1905 | ||
Instruments : | hautbois acc. | ||
État : | Exc | ||
Vitesse (tours/minute) : | 170 | ||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss | ||
Date du transfert : | 31-01-2012 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Intéressant : très curieux cylindre au format Inter moulé, sans numéro de catalogue, sans numéro de transfert : probablement un enregistrement réalisé en studio par un particulier. Petit saut vers la 90e seconde. Il a eu lieu sur le cylindre original au transfert en usine. Occitan, patois. | ||
Texte du contenu : | Un jour di l'eitoulia.
Joseph Simon Mazabraud, dit Mazabraud de Solignac ou Jose Mozobrau. Poète et chansonnier français, né le 16 juillet 1816 à Solignac (Haute-Vienne), de Jacques Mazabraud et de Léonarde Imbert. Mort à Solignac le 4 février 1898. Fils de cultivateurs, il obtient une bonne instruction primaire à l’école communale. Il acquiert des connaissances assez étendues pour sa condition, et un bagage littéraire qui lui permet de développer ses facultés naturelles de poète. Apprenti tailleur dès l’âge de treize ans, il fait des vers en cousant des habits. Il fait un mariage raté, très jeune. Esprit fort, philosophe résigné, il trouve dans les lettres l’apaisement à sa douleur. Il chanta ses malheurs, les petits, les pauvres, les déshérités, les délaissés. Narrateur, il raconte, il expose les tableaux de la nature dont il se fait l’interprète. Poète de la Briance, il peint la nature et les champs, les bois, les prés, les moissons, les fleurs et les oiseaux. Nombre de ses chansons sont de vrais tableaux montrent l’amour intense du poète rustique pour la nature. ------- Dans Limoges-illustré, 15 avril 1904, p. 1375, on apprend : C’est à Limoges, dans une vieille maison du pont Saint-Etienne, où il travailla quelque temps, que José Mazabraud, à peine âgé de quinze ans, composa, vers 1833, la chanson populaire Un jour di l’eitoulia, qui suffirait à la perpétuité de son nom, tant elle est finement limousine et empreinte d’une haute et piquante moralité ; il adapta les paroles de ce gracieux chef-d’œuvre à un vieil air qu’il entendait chanter par les blanchisseuses, ritmant (sic) leurs notes à la cadence de leur battoir sur la rive de la Vienne. Cette chanson est reprise notamment par Octave Bariant chez Columbia en 1938, puis par Géo Tournet (Georges Cantournet 1921-1961) Pour le texte de la chanson, voir : Jose MOZOBRAU : « Nouvelâ Chansoû potoueiza, ente un troubo : Un jour di l’eitouliâ, et d’autrâ plo brova, de Jose Mozobrau, de Soulegna. Limoges, imp. Vve Ducourtieux, 1879, 1 vol. in-18, 2e édition, 1fr25. Notice biographique et nécrologique : José Mazabraud, poète limousin (1816-1898) Limoges-illustré, 15 avril 1904, pp. 1373-1378. ------- Toujours dans Limoges-illustré, 1er août 1905, p. 1865, on trouve : Le Moissonneur sur l’air de Un jour di l’eitouliâ… Sous les rayons de feu Qui tombent du ciel bleu, Les épis jaunissants, S'inclinent, frémissants. Le paysan qu'enchante L'or des blés mûrs, A pris sa faux tranchante Entre ses poings rugueux et durs. Dans le sillon brûlant, D'un geste large et lent, Il couche la moisson D'une belle façon ; Et la sueur chemine Dans chaque pli De son front qu'illumine L'orgueil du labeur accompli. Car il pense tout bas Que ses frères, là-bas, Enchaînés par milliers En de noirs ateliers, Comptent sur son courage Pour mettre, enfin, Un terme à celte rage Dont souffrent les faibles, la Faim. Et, fier du noble effort Qui le fait rude et fort, Sous le ciel de lapis Il abat les épis. — Bon campagnard, sois ivre De ta fierté, Car c'est toi qui fais vivre La pauvre et douce Humanité. Martial VIALLE. |
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