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Titre : | Le trouvère, 2ème acte | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Verdi, Giuseppe ; Pacini, Émilien | ||
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) | ||
Genre : | Opéra | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : |
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Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 50 cm saphir (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Pathé | ||
Numéro de catalogue : | 6 | ||
Numéro de matrice : | 80318-ra-04C2 | ||
Inscriptions complémentaires : | 4 | ||
Vitesse (tours/minute) : | 60 | ||
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 78t sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe Decca, Cedar X declick, decrackle | ||
Date du transfert : | 01-03-2012 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Pathé-théâtre | ||
Texte du contenu : | Le trouvère - fragment de l'acte 2
Paroles : Émilien Pacini - Musique : Giuseppe Verdi - Éditeur : Léon Escudier (1857) Duo Manrique/Azuceba - Nous voilà seuls, quelle est cette histoire terrible ? - Tu l'ignores aussi Oui, ta jeunesse à ta gloire sensible N'eut pas d'autre souci De ton aïeule, hélas ! c'était l'histoire Ô mon fils, pourras-tu me croire ? Un seigneur orgueilleux l'accusa faussement D'avoir osé sur un enfant Jeter un sortilège - Ô sacrilège ! - C'est là qu'ils l'ont traînée En larmes, enchaînée Victime infortunée Aux flammes condamnée De loin par moi suivie À l'heure d'agonie Ma mère tant chérie M'a vue et m'a bénie ! Une horde sauvage Me ferme le passage Et puis des cris de rage L'accablent sous l'outrage À cette dernière heure Vengeance ! a-t-elle dit Maudite, que je meure Si ma haine, si ma haine faiblit - Et ta vengeance ? - Un jour, je prends le fils du comte Je l'emmène avec moi Déjà la flamme monte - La flamme ? ô ciel ! un crime ? - Comme il pleurait, pauvre victime Mon cœur brisé, palpitant Oh ! s'attendrit un instant ! L'effroi soudain m'accable ! Un spectre lamentable À mes regards se lève Il me poursuit sans trêve Délire, horrible rêve Je vois l'affreux bûcher Ma pauvre mère avance J'entends encore ce mot fatal : Vengeance ! J'étends ma main tremblante aussitôt dans le feu La victime lancée a satisfait mon vœu La vision se passe et disparaît rapide La flamme seule brille et le bûcher est vide Là, de mes yeux hagards Se tournent les regards Que vois-je ? ô ciel ! que vois-je ? - Effroi suprême ! C'était mon fils que j'ai brûlé moi-même - Quelle horreur ! - C'était mon fils, c'était mon fils, c'était mon fils Brûlé par moi, par moi-même - Horreur ! ô terreur ! ô terreur - Ô trop fatale erreur ! Mes cheveux se sont dressés d'horreur Se sont dressés, dressés d'horreur - Je ne suis pas ton fils ! Alors, qui suis-je ? - C'est toi, mon fils ! - Eh quoi, ma mère ? - Oui, moi, te dis-je ! Quand je sens revenir Ce fatal souvenir Mon esprit rêve encore une folle chimère Parle : Ne sais-tu pas tout mon amour de mère ? - Oui, je vous crois - C'est moi qui protégeais ton jeune âge Un soir, t'en souvient-il, dans les champs du carnage Sur tes pas j'allais sans effroi Pour te sauver j'avais tout mon courage On disait que la mort avait frappé sur toi Mes tendres soins te rendirent la vie Je sauvai ta jeunesse à mon amour ravie - Il est vrai que je fus blessé Mais avec honneur en face Seul au milieu de mon camp dispersé De l'ennemi j'affrontai la menace Le comte de Louna, mon rival, sur moi, s'élance Je tombe alors frappé d'un coup de lance - Le comte en duel un jour te dut la vie Ton bras d'un coup mortel Menaçait le cruel Tu lui fis grâce ! Oh ! pourquoi donc, l'impie ? - Ah ! ma mère, je ne sais - Insensé ! Étrange pitié, étrange pitié ! |
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