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Titre : | Les femmes de Landru |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Chantrier, Albert ; Boucot, Louis |
Interprète(s) : | Boucot, Louis |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 28,5 cm saphir (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 4043 |
Numéro de catalogue : | 3445 |
Date de l'enregistrement : | 1921 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 80 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 3,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 15-06-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Chanson d'actualité. Landru : actualité brûlante... une femme de derrière les fagots… elle habitait rue des Martyrs. Certains exemplaires portent la date en miroir : 29_12_1921 |
Texte du contenu : | Les femmes de Landru (Albert Chantrier, Louis Boucot)
Chanté par Louis Boucot (1921) {parlé} J'arrive de Versailles, oui j'arrive de Versailles et je viens d' voir le procès Landru, ah ! Ah ! quelle barbe ! Pas le procès, mais Landru ! J' m'attendais à voir une barbe bleue, tout le monde l'appelle Barbe-Bleue, eh ! ben pas du tout, mais non ! Il a une barbe aussi noire que, comment dirais-je, que la barbe à taupin, quoi ! Eh ! je suis encore, j' suis encore tout émotionné, écoutez, écoutez les grelots : [bruit de grelots] eh bien ! ça c'est une pièce à conviction, ce sont les grelots de la diligence de Gambais, oui. Ah ! J'ai vu là-bas, j'y ai reconnu un tas de Gambaiseurs et un tas de Gambaiseuses, oui. Ah ! d'ailleurs j' vais vous donner mes impressions qui sont d'une actualité brûlante, si j'ose m'exprimer ainsi, hem ! {chanté} Si je crois me le rappeler La première qu'il ait fait brûler C'était une nommée Margot Une femme de derrière les fagots C'est Jeannette qui lui succéda On n'a retrouvé qu' ses tibias Comme dans la célèbre opérette Y avait qu' les os de Jeannette ! Les jambes de Jeannette Lui servaient d'allumettes Comme ça flambait comm' du varech Il allumait sa pipe avec Les jambes de Margot Remplacaient les copeaux Pour allumer son feu l'matin Il s'en servait ah ! le gredin Comme d'un margotin ! La douzième qu'il fit rôtir Elle habitait rue des Martyrs Ils commencèrent à flirter À Pâques, place de la Trinité Il l'emmena dans sa villa Justement l' jour du Mardi-Gras En s' disant dans ma salamandre J'en f'rai l'mercredi, des cendres. Les pieds d' la pauvre petite Lui servaient d'anthracite Car cet espèce de vieux loufoc Avec sa poule faisait du troc Les cuisses et les bras Il en a fait un tas Pour chauffer son appartement Sans même choisir il tapait d'dans Comme dans du tout v'nant. La dernière qui vint à Gambais Fut la veuve d'un Sénégalais Landru se dit - mais quel Chopin, Brûler de la houille à taupin Pendant qu'il la faisait griller Tout' la nuit ell' s' mit à crier D'ailleurs elle s'appelait Thérèse C'est elle qui crie quand on la braise Comme c'était une négresse Il s' dit avec finesse - Ses deux nichons c'est rigolo J'vais en faire des boulets Bernot. Le derrière d' la pauvrette J'vais en faire une briquette Et comme briquette entre nous Il ne lui manquait rien du tout Y avait même les p'tits trous ! |
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