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Titre : | Cinq minutes au Ciné-journal, chanson montmartroise | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Mercier, René ; Marc-Hély | ||
Interprète(s) : | Mayol, Félix | ||
Genre : | Café-concert | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : |
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Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 29 cm saphir étiquette (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Pathé | ||
Numéro de double-face : | 4442 | ||
Numéro de catalogue : | 1937 | ||
Inscriptions complémentaires : | 8-1-20 | ||
Date de l'enregistrement : | 1919-12-xx | ||
Instruments : | piano acc. | ||
État : | Exc++ | ||
Vitesse (tours/minute) : | 79 | ||
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe ffrr, passe-bas 3k, Cedar X declick, decrackle, dehiss | ||
Date du transfert : | 20-10-2012 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Cinéma d'actualités, cinéma scientifique, Raymond Poincaré, grivois. Pochette Pathé en photo. Voir aussi "Imitations de cinéma", par Bétove. Cette chanson faisait partie des répertoires de Mayol et de Dranem. Le Ciné-Journal, qui se nommait en fait le Pathé-Journal, se trouvait au 6, bd Saint-Denis, à la porte Saint-Martin. C'était l'ancien Cinématographe Lumière, ouvert en 1896. Dans les années 30, les Cinéac avaient repris la formule d'un programme d'actualités (et de qq. courts-métrages). [Note d'après J.J. Meusy]. | ||
Texte du contenu : | Cinq minutes au Ciné-Journal
Créateurs : Mayol (1919), Dranem (1919) Paroles : Marc-Hély - Musique : René Mercier - Éditions Mayol (1919) Pour changer de programme Et sortir du banal Je vais avec ma femme Au Cinéma-Journal Quel programme fantastique ! J'aime l'actualité Défilé véridique De nos célébrités À chaque instant s'avance M'sieur Poincaré Qui pour la circonstance S'est déplacé La salle se pâme d'aise Le président sourit On joue la Marseillaise Et tout l' monde applaudit Incendie fantastique D'une fonderie d' saucisson Dans l' sud de l'Amérique Cinq minutes d'émotion Sur les flammes colossales Des torrents sont versés Si bien que dans la salle Le parquet est trempé À cet instant s'avance M' sieur Poincaré Qui pour la circonstance S'est déplacé La salle se pâme d'aise Le président sourit On joue la Marseillaise Et tout l' monde applaudit Ensuite la mode nouvelle Des dames vraiment très bien Nous font voir leurs aisselles Garnies d' soie et d' satin J' murmurai "Quel dommage Qu'elles soient si bien vêtues J' les aimerais davantage Si j' les voyais toutes nues" À cet instant s'avance M' sieur Poincaré Qui pour la circonstance S'est déplacé La salle se pâme d'aise Le président sourit On joue la Marseillaise Et tout l' monde applaudit Ah, quelle vue magnifique ! V'là l'inauguration D' l'école des filles publique De La Garenne-Bezons L' couronnement d' la rosière Et pour cette occasion On pose une pissotière Sur la place du canton À cet instant s'avance M' sieur Poincaré Qui pour la circonstance S'est déplacé La salle se pâme d'aise Le président sourit On joue la Marseillaise Et tout l' monde applaudit Puis une vue scientifique Les microbes virulents D' la peste bubonique Photographiés vivants En voyant ces p'tites bêtes Grouiller et frétiller Dans une petite gouttelette On est émerveillé À cet instant s'avance M' sieur déplacé Qui pour la circonstance S'est Poincaré La salle se Marseillaise Le président roussit On joue la pâme d'aise Et moi, j' sais plus c' que j' dis Charmés par ce programme Nous rentrons au logis Ça n' rate jamais, ma femme En rêve toute la nuit Elle me dit "Exupère Faisons du cinéma" Et sans plus de manières Elle ajoute même tout bas "Je sens quéqu' chose qui s'avance Qu'est point carré Qui pour la circonstance S'est déplacé" Voilà au moins six semaines Que j' l'ai pas vue comme ça Pour une fois, j'ai d' la veine J'adore le cinéma |
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