Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
Titre : | Ils ont les mains blanches |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Chantegrelet, Raoul ; Montéhus [Gaston Mardochée Brunswick] |
Interprète(s) : | Montéhus [Gaston Mardochée Brunswick] |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 3114 |
Numéro de catalogue : | 75 |
Numéro de matrice : | 72139-RA |
Inscriptions complémentaires : | 11-1 |
Date de l'enregistrement : | 1911-07-xx |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 87,5 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 24-10-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Socialisme, lutte sociale |
Texte du contenu : | Ils ont les mains blanches
Paroles : Montéhus - Musique : Raoul Chantegrelet - Éditeur : Montéhus Voyez donc cet aristocrate Pâle gommeux qui fait des épates Qui passe sa vie à nocer À vingt ans, c'est déjà cassé. Comme une femme, ça a des faiblesses Ça veut jouer à l'ancienne noblesse Incapable de gagner son pain Voilà le type du vrai gandin Il a les mains blanches Les mains maquillées Il a les mains blanches Par la honte souillées Ça sent la paresse, c'est mou, c'est gnan-gnan Voilà c'qu'on appelle des mains de fainéant ! Voyez donc ces hommes politiques Vraies paillasses à gueules tragiques Qui pour aller au Parlement Au peuple font du boniment "J'vous promets les r'traites ouvrières J'vous promets la fin d'vos misères" Ils se votent d'abord et comment ! Pour eux-mêmes quarante-et-un francs ! Ils ont les mains blanches Les mains maquillées Ils ont les mains blanches Par la fraude souillées Ça sent le roublard, ça sent le malin Voilà c'qu'on appelle un poil dans la main ! Voyez donc cette foule tapageuse Quèqu'fois gaie, souvent malheureuse Oui, ce sont les braves ouvriers C'est la masse des sacrifiés Ils reviennent du bagne, de l'usine Ils sont pâles, ils ont mauvaise mine Hommes et femmes, vrais gueux, meurent de faim Qui engraissent un tas de coquins ! Leurs mains n'sont pas blanches Ils ont travaillé Leurs mains n'sont pas blanches Elles sont meurtries, broyées Ça sent le courage, la force et l'honneur Voilà c'qu'on appelle des mains d'travailleurs ! |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |