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Titre :De l'influence des queues de poissons sur les ondulations de la mer
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Georges, Raoul ; Frey, Fernand
Interprète(s) :Frey, Fernand
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :3169
Numéro de matrice :49312-GR
Inscriptions complémentaires :6-1
Date de l'enregistrement :1907
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :88
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :26-10-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. L'étiquette affiche plus simplement : "De l'influence des poissons sur les ondulations de la mer"
Texte du contenu :De l'influence des queues de poissons sur les ondulations de la mer

Paroles : Fernand Frey - Musique : Raoul Georges - Éditeur : Marcel Labbé - Paris (circa 1920) - reprise : Jean Péheu


Mesdames et messieurs,

Appelé par monsieur l' maire de Mourmelon-le-Petit à faire une conférence devant vous, j' n'ai pas voulu, dis-je, prendre un sujet banal et celui que j'ai choisi intéressera, j'ose l'espérer, l'aimable assemblée qui m'environne : De l’influence des queues de poissons sur les ondulations de la mer.
Vous savez tous comme moi, mesdames et messieurs, que l'eau de mer est salée et que les poissons qui y vivent sont appelés des saliveurs à cause du sel qu'ils absorbent. Nous avons deux sortes de poissons : les poissons qui nagent et les poissons qui n' nagent pas. Les premiers sont mobiles, les autres immobiles. Je n' vous conduirai pas au sein des flots car il est aussi difficile d'amener la mer avec soi que d' prendre la lune avec ses dents. Pour aujourd'hui, nous ne nous occuperons que des poissons qui nagent.
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi la mer avait des vagues. Eh bien, ne cherchez plus, c'est grâce aux poissons qui, en remuant leurs nageoires, se placent et déplacent une quantité d'eau égale à la longueur de leur queue. Plus le poisson est p'tit, moins il tient d' place. Et je m' lance, houp ! ici dans la mer, houp ! au figuré bien sûr, houp ! Allons bon, v'là qu' j'ai le hoquet, ah ben c'est bien ma veine, houp ! Il paraît que... il paraît, houp ! il paraît qu'un peu d'eau le fait passer, houp !
Allons, je r'prends. Je vous disais que les poissons, houp ! Ah ! cochon de hoquet, va... que les poissons, houp ! ah ! en m' frappant l' ventre, ça doit s' passer, euh... euh... bong ! bang ! bing ! Bong ! là
Les poissons, houp ! ah ! mesdames et messieurs, ce stupide hoquet m'oblige momentanément à interrompre ma conférence. D'ici dix minutes à peine, je reprendrai.

{Dix minutes après :}
Mesdames et messieurs, mon hoquet allant mieux, je continue. La mer, dis-je, contient des poissons, houp ! Oh, oh, crénom de nom ! v'là qu' ça m' reprend !
Les poissons vivent en famille, houp ! et...

(Assez, assez, assez ! À la porte, à la porte ! - sifflets – Assez, assez ! Allez-vous-en ! Oh, on vous a assez vu, allez, assez ! - sifflets - )



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