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Titre : | Le martyr de la rue Popincourt |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Georges, Raoul ; Frey, Fernand |
Interprète(s) : | Frey, Fernand |
Genre : | Monologue comique |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 3129 |
Numéro de matrice : | 43284-GR |
Inscriptions complémentaires : | 6-3 |
Date de l'enregistrement : | 1908 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 90 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 26-10-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Ivresse publique, alcoolisme, poivrots, pochards, agent de police, concierge, querelle de couple |
Texte du contenu : | Le martyr de la rue Popincourt
- J' suis saoul comme tout un bataillon d' Polonais. Pardonne, excuse, mon bon agent, vous pourreriez-vous pas m' dire c' que vous faites là parce que vous n' devez pas être là. - Commeng' que je n' dois pas être là ! Non, non, non, mais quoi, non, mais quoi ! - Oh, pour sûr que vous d'vez pas être là - Dites, dites donc, vous savez euh... j' connais mon service et tâchez de pas m'échauffer les oreilles ! sans c'la... - Vous fâchez pas, mon p'tit, j' voulais vous dire : Vous n' devez pas être là sans savoir où s' trouve la rue d' Pincourt - Comment, quoi, quelle rue ? - La rue d' Pincourt - Ah ! la rue Popincourt. Vous allez prendre la première à droite puis la seconde à gauche puis encore la seconde à gauche puis la quatrième à droite. Vous revenez sur votre gauche et vous êtes rue Popincourt. - Merci, mon bon agent. En fait d' prendre ces rues-là, j' vais encore aller prendre un verre... Ah ! ça va mieux. J'ai-t-y l' gosier en pente ! Viens que j' t'embrasse, t'as l'air de m'allumer. Allons, bon, c'est un réverbère. Mais c'est qu'il a l'air de me r'garder d' travers. Va donc, hé ! va donc, hé ! va donc, hé, réverbère à huile ! j' te méprise. J' suis amoureux, ma p'tite femme va m'attendre, qu'elle va être heureuse de me r'voir ! Ah ! voilà ma maison, j' vais sonner [drelin, drelin] Non, c' qu'i' sont longs à ouvrir. Ah ! les sales pipelets. Ah ben, c'est pas trop tôt. C'est z'au cinquième que j' demeure. Allons, montons les escaliers... Non mais, c'est pas la tour Eiffel, ma maison, ça n'a pas trois cent mètres. Ah ! m' voici arrivé... la clef... ah, la voilà. La porte s'ouvre. C'est ma p'tite fa-femme qui m'a entendu ! Bonjour, chérie, j' t'adore, t'es l' marron glacé d' mon cœur. - Ah, te voilà, feignant ! c'est à c't' l'heure-là qu' tu rentres ! j' vais t'en donner, moi, des marrons et i' s'ront pas glacés, ceux-là ! - Eh ben, y a pas d'heure pour les braves... - Pour les soûlots qu' tu d'vrais dire ! - Sois donc gentille, chérie, avec ton p 'tit nonhomme, le p'tit bleu, p'tit bleu, p'tit bleu - Gentille, gentille ? j' vais t'en donner, moi, d' la gentillesse ! tiens ! tiens ! ah, ah ! tu vas voir c' que tu vas r'cevoir ! chameau ! - Ah ! arrête, arrête, ne m' bats plus, je suis le martyr de la rue Popincourt ! ah, ah, ah, ah... |
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