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Titre : | Electeur et candidat |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Chavat, Louis ; Girier, Ambroise |
Interprète(s) : | Chavat, Louis ; Girier, Ambroise |
Genre : | Sketch |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2242 |
Numéro de matrice : | 38438-J5 |
Inscriptions complémentaires : | 29-8 |
Date de l'enregistrement : | 1905 |
Instruments : | dialogue comique |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 93 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 26-10-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. République, Empire, satire politique, élections, décorations |
Texte du contenu : | Électeur et candidat
- Euh ! voyons un peu sur le journal ce qu'on dit des élections : Tournu, républicain radical, Gangibus, républicain progressiste, Mordange, républicain révolutionnaire. Ah ! ils sont tous républicains mais chacun de leur façon, hum - Eh bien, père Michaux, vous êtes plongé dans la politique ? - Ouais, je regardais tous les candidats de votre sacrée république, là - Ah ! ah ! ne blâmez pas la république, père Michaux, c'est le meilleur gouvernement. - Qu'est-ce que vous me chantez là ? Est-ce que, du temps de l'Empire, on n'était pas plus heureux ? Est-ce qu'on avait des temps comme aujourd'hui ? Et depuis votre république, n'y a plus de saison, on se gèle l'été, on se grille l'hiver, y a plus de fourrage pour les bestiaux. Ainsi, cette année, j'ai perdu deux vaches et un viau et un parapluie tout neuf. - Ah ! ah ! mais c'est pas la république qui en est cause ! - Est-ce que, du temps de l'Empire, les poules pondaient pas tous les jours ? - Et maintenant ? - Maintenant, hé, maintenant, elles pondent toutes les fois qu'il leur tombe un œuf. - Ah ! sacré père Michaux, va, il est impayable. - Oh ! riez, riez, je suis pas si bête que vous en avez l'air. - Allons, soyons sérieux, père Michaux, si vous voulez me donner un coup de main pour mon élection, je vous récompenserai, je vous ferai avoir... - Quoi ? - Avoir une belle place. - Une belle place ? Ah ! nous avons celle qui est devant la mairie et ça me suffit, moi, hé. - Eh bien alors la décoration, un ruban vert à la boutonnière, hein, ça n'est pas à dédaigner. - Le poireau ? Oh ! vous pourriez me faire avoir le poireau ? - Le quatorze juillet, je vous le promets. - Oh ! eh ben, c'est le maître d'école qui va en faire une gueule ! Ah ! ah ! et la Martine aussi que j'ai demandée en mariage et qui m'a refusé parce que j'étais trop vieux ! Quand elle va me voir avec le poireau ! - Avec le poireau, elle ne pourra pas refuser. - Oh ! le poireau, oh ! mais vingt dieux de vingt dieux, je vous donne ma voix et puis, ben, peut-être ben d'autres avec ! - Topez-la, père Michaux ! - Eh ben c'est topé, là, hein ! - Chantez avec moi : Vive la république, vive la république, vive la république Nationaliste, nationaliste Socialiste, socialiste Vive la république aristodémocratique ! |
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